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Participez à une expérience unique avec les visites guidées des parties hautes de la cathédrale de Strasbourg.
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Cet événement, organisé par la Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est, est réservé aux adultes en bonne condition physique.
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Découvrez des perspectives inédites sur cet édifice emblématique et plongez dans son histoire fascinante.
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Les visites se déroulent à 13h30 et à 15h00, offrant une occasion parfaite d'explorer les hauteurs de la cathédrale.
Pour participer, une réservation en ligne est obligatoire, à partir du 17 août et jusqu'au 20 août 2025. Pensez à préparer un scan de votre pièce d'identité pour valider votre inscription.
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Ne manquez pas cette chance de découvrir la cathédrale sous un nouvel angle !

Visite guidée des parties hautes de la cathédrale de Strasbourg
Grands repères chronologiques de la cathédrale de Strasbourg
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1180-1200 : construction du chœur de la cathédrale de Strasbourg, avec son abside circulaire et sa grande coupole romane au-dessus de la croisée du transept.
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1870 : siège de Strasbourg par l’armée prussienne et destruction des toitures de la cathédrale dans l’incendie causé par les bombardements.
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1876-1879 : construction de la tour néo-romane de la croisée par Gustave Klotz, architecte de l’Œuvre Notre-Dame (OND).
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1944 : démolition de la tour Klotz par la chute d’une bombe alliée sur la cathédrale ; le trou provoqué dans la coupole romane est réparé dès 1948, mais la tour reste en ruines.
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1988-1992 : restauration de la tour Klotz par Pierre Prunet, architecte en chef des monuments historiques (ACMH) et Jean-Richard Haeusser, architecte de l’OND.
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2000-2009 : fermeture des baies de la tour Klotz et premières mesures conservatoires en vue de la restauration de la coupole par Christiane Schmuckle-Mollard, ACMH.
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2022-2025 : restauration de la coupole romane, couverte d’une étanchéité en plomb, et réouverture des baies de la tour Klotz, sous la maîtrise d’œuvre de Pierre-Yves Caillault, ACMH.
Le vestibule Nord
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Entre la chapelle Saint-Laurent et le bas-côté nord, Johan Knauth, architecte de l'Œuvre de Notre-Dame, entreprend en 1904 - 1905, la construction d'un vestibule en style gothique tardif.
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Le centre de la pièce, dont le sol est recouvert d’un carrelage gravé, est occupé par un bénitier octogonal en marbre noir.
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Aucune signification liturgique n’est attachée à cet endroit qui reste toutefois un sas entre le monde matériel et le monde spirituel, entre le bruit extérieur et le silence intérieur.
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Le petit homme de pierre coincé sous une voûte, que l’on prend généralement pour un sacristain, parce qu’il tient deux clés, serait la représentation de Johan Knauth et la dame au bonnet, à l’air revêche, sculptée sous la voûte voisine, ressemblerait beaucoup à son épouse, Mathilde Holtzmann, telle que la montre une photographie d’époque.
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La pièce comporte deux portes en bronze présentant chacune 24 carrés imagés.
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Dans la partie centrale de celle de droite, deux figures s'opposent : un ange semble interdire l'accès au diable qui lui est diamétralement opposé.
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Cette porte est le plus souvent fermée. La porte de gauche présente dans sa partie supérieure l'alpha et l'oméga encadrés de deux étoiles à huit branches, chères aux Compagnons du Devoir. Dans les carrés de la porte sont représentés les douze signes du zodiaque.
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La coupole de la cathédrale de Strasbourg :
de sa construction à la fin du XIIe siècle à sa restauration au XXIe siècle
Une architecture romane du XIIe siècle
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Culminant à 37 mètres au-dessus du chœur, la coupole de la croisée est la voûte la plus élevée de l’intérieur de la cathédrale et l’une des plus anciennes de l’édifice. Sa structure remonte à la fin du XIIe siècle, lorsque l’évêque Henri de Hunebourg entreprit de rebâtir entièrement la cathédrale sur ses anciennes fondations, en commençant par l’est.
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Conçue suivant les principes de l’architecture romane, la coupole se présente sous la forme d’une voûte octogonale en arc-de-cloître, haute de 8,75 mètres et large de 15 mètres, divisée en huit pans par de puissantes nervures de grès se rejoignant dans une clef annulaire percée d’un oculus.
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Chaque pan est percé d’une petite fenêtre cintrée, qui prend le jour à travers les reins de la voûte au niveau d’une galerie de colonnettes, dite galerie naine.
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Au niveau inférieur, sous une corniche de pierre ornée de billettes, quatre trompes ou portions de voûtes en surplomb, également bâties en brique sous trois voussures de pierre, rachètent les angles du plan carré de la croisée.
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L’ensemble de ces ouvrages est parvenu jusqu’à notre époque dans un état de grande intégrité structurelle, mais présentait, avant travaux, un aspect dégradé : les briques non enduites laissaient apparaître d’importantes efflorescences salines et provoquaient régulièrement de petites chutes de matériaux.
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Même s’il n’y avait pas de péril, une restauration s’imposait pour remédier aux causes de dégradation, assainir les maçonneries et remettre en valeur la croisée romane.
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L'horloge astronomique
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Une première horloge, appelée « des trois rois » était placée en 1354 en face de l’actuelle. Elle avait une douzaine de mètres de haut et comportait une statue de la Sainte Vierge devant laquelle les rois mages venaient s’incliner toutes les heures au son d’un carillon. Un coq battait déjà des ailes et chantait. Il est encore visible au palais Rohan, au Musée des arts décoratifs dans la salle des horloges et son mécanisme est apparent. Elle cessa de fonctionner vers le début du 16ème siècle.
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Une deuxième horloge fut mise en chantier en 1 547. De fait, elle ne fut réalisée qu’en 1 571 à l’emplacement actuel. Il faut citer les mathématiciens Conrad Dasypodius et David Wolkenstein, les horlogers Isaac et Josias Habrecht, le peintre Tobias Stimmer. Le buffet et l’essentiel des décorations sont ceux que nous pouvons encore admirer aujourd’hui. Elle donnait des indications astronomiques et temporelles. Des éléments, en particulier d’admirables personnages animés, sont également visibles au Musée du palais Rohan où ils sont exposés avec le coq de la première horloge. Les rouages en fer forgé finirent par être usés et cette deuxième horloge cessa définitivement de fonctionner en 1 788.
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La troisième – l’actuelle ! – horloge est logée dans le buffet de style Renaissance du 16ème siècle. Mais son mécanisme a été entièrement créé par un génial ingénieur strasbourgeois : Jean-Baptiste Schwilgué. Autodidacte, il acquit toutes les connaissances indispensables et le savoir-faire pour les mettre en pratique : calculs, astronomie mais aussi réalisation de machines pour confectionner les rouages d’horlogerie. Le travail dura de 1 838 à 1 842.
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L'Horloge attire surtout par le jeu de ses automates. Le jeu complet des automates est tous les jours, à 12h30 précises.
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La présentation de l'horloge astronomique a lieu tous les jours (exceptés les dimanches et les jours de fête lorsqu’une messe est célébrée à 11h00).


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Contribution (tarifs au 22 septembre 2025)
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4 euros par personne,
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3 euros pour les groupes à partir de 12 personnes, les étudiants jusqu'à 25 ans,
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2 euros pour les enfants de 6 à 17 ans inclus,
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Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans.
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Les tickets sont en vente
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De 10h00 à 11h00 : aux échoppes de la Cathédrale Notre-Dame ;
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À partir de 11h30 : entrée place Saint-Michel, accès par la place du Château ;
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Carte bleue acceptée.
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Déroulement
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11h30 : pour les personnes munies ou non de billets, accès par la place du Château, entrée Saint-Michel située côté droit de la Cathédrale Notre-Dame.
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12h00 : présentation du film* (français, allemand, anglais)
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12h30 : sonnerie, suivie du Défilé des Apôtres
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Le Pilier des Anges
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Le Pilier des Anges, aussi appelé Pilier du Jugement dernier*, se trouve devant la monumentale horloge astronomique. Il mesure dix-huit mètres de haut et supporte la voûte du transept* sud de la cathédrale. Créé entre 1225 et 1230, il accueille douze statues réparties équitablement sur trois étages.
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De nombreuses légendes alimentent la construction de la cathédrale de Strasbourg, et certaines d’entre elles se concentrent plus particulièrement sur le pilier.
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Ainsi, même si l’architecte du pilier reste inconnu, certains l’attribuent à Erwin de Steinbach (1244-1318) et à sa fille, Sabine de Steinbach.
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Parmi tous les maîtres d’œuvre de la cathédrale, Erwin est le plus célèbre de tous et aurait pris la direction des travaux en 1277.
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Mais la légende ne tient pas debout puisque les dates ne coïncident pas ; en effet, le pilier date des années 1230 alors qu’Erwin n’est né qu’en 1244.
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Le pilier étant donc déjà présent quand le maître d’œuvre a pris la direction des travaux. Il est donc impossible que sa fille ait sculpté les douze figures qui habillent ce prodige artistique.
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Le Pilier des Anges a donc été mis en place dans le premier quart du 13ème siècle, et se présente comme une parfaite fusion entre l’architecture et la sculpture.
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Même si l’inspiration émane clairement du porche nord de la cathédrale de Chartres, le Pilier du Jugement dernier reste un chef d’œuvre unique en son genre dans l’art sacré.
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Une histoire mouvementée depuis le Moyen Âge
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L’architecture extérieure de la croisée est certainement la partie de la cathédrale de Strasbourg qui a connu le plus d’accidents et de transformations au cours des siècles. Cette histoire mouvementée explique en partie l’état de la coupole au XXIe siècle.
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On ignore quelle couverture protégeait originellement la croisée, à l’époque romane, mais sans doute s’agissait-il d’une toiture pyramidale, directement posée sur l’entablement de la galerie naine.
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À la suite d’un incendie, vraisemblablement celui attesté en 1298, la toiture romane disparut et fut remplacée au début du XIVe siècle par une structure plus complexe, surnommée la « mitre » gothique en raison de sa ressemblance avec la coiffe épiscopale.
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Elle était composée de huit petites toitures à deux versants couvertes de plomb, rayonnant autour d’une flèche centrale et aboutissant à huit pignons de pierre ornés de remplages.
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En 1759, un nouvel incendie des charpentes conduisit à la construction d’un grand comble brisé couvert de cuivre au-dessus de la coupole, suivant un projet donné par Jacques-François Blondel, et cette toiture à la française disparut à son tour dans l’embrasement causé par les bombardements prussiens en 1870.
Chantier 2022-2025
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Maître d’ouvrage :
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direction régionale des affaires culturelles du Grand Est / ministère de la Culture
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Coût global :
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2 033 000 euros TTC
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Financement 100 % État :
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DRAC Grand Est / ministère de la Culture
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Maître d’œuvre (MOE) :
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Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques
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LOT 1 échafaudages :
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EUROPE ÉCHAFAUDAGE
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LOT 2 laboratoire :
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Laboratoire BPE ECP
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LOT 3 maçonnerie/pierre de taille :
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CHANZY-PARDOUX
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LOT 4 décor peint :
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ARCOA
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LOT 5 charpente/couverture :
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LE BRAS Frères
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LOT 6 menuiserie :
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ROELLY BENTZINGER
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LOT 7 vitrail/serrurerie :
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ATELIER ART VITRAIL
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Sécurisation du chantier hors échafaudages :
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ACROMAX (cordistes)
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Archéologie du bâti :
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mandataire Heike Hansen
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Sécurité et protection de la santé (SPS) :
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Réalbati
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La construction de la tour Klotz au XIXe siècle
et les phases de restauration de la coupole
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De 1876 à 1879, Gustave Klotz, architecte de l’Œuvre Notre-Dame, a dirigé la construction d’une tour néo-romane de son invention, fausse tour-lanterne percée de seize baies ogivales qui laissaient pour la première fois apparaître l’émergence de la coupole au-dessus de la galerie naine.
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Ainsi, le dernier état connu de la coupole résulte principalement des travaux de restauration entrepris par Klotz au cours du XIXe siècle.
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Dès les années 1847-1848, l’architecte avait obtenu l’autorisation de purger tous les enduits et badigeons qui recouvraient les maçonneries médiévales à l’intérieur de la cathédrale et c’est alors sans doute que l’appareil de brique de la coupole et des quatre trompes d’angle de la croisée fut pioché et mis au jour, ne conservant presque aucune trace de son enduit d’origine.
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Après l’incendie de 1870, Klotz a inversement fait appliquer une épaisse couche de ciment sur l’extrados de la coupole, c’est-à-dire sa surface externe, pour la protéger des intempéries puisque la nouvelle tour de croisée était ouverte à claire-voie.
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Les dispositions mises en place par Klotz ont traversé le XXe siècle sans modification, malgré la chute d’une bombe alliée sur la croisée le 11 août 1944. La voûte, seulement transpercée par l’obus, ne s’est pas effondrée et a été réparée en 1948, ce qui a été l’occasion de précieux relevés structurels par Jean Rocard, architecte en chef des monuments historiques.
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Après de longs débats sur son éventuelle démolition au profit d’une restitution de la « mitre » gothique, la tour Klotz a été restaurée quarante ans plus tard, de 1988 à 1992, par l’architecte en chef Pierre Prunet et l’architecte de la fondation de l’Œuvre Notre-Dame Jean-Richard Haeusser.



Travaux conservatoires
à la fin du XXe siècle
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À la fin du XXe siècle, la dégradation croissante de l’intrados de la coupole est constatée et motive provisoirement la pose de filets de sécurité au-dessus du chœur.
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Une première phase d’études et de travaux conservatoires a eu lieu entre 2000 et 2009, sous la direction de Mme Christiane Schmuckle-Mollart, architecte en chef des monuments historiques et architecte de l’Œuvre.
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L’objectif était de permettre l’assèchement des reins de la coupole, c’est-à-dire du massif de maçonnerie qui ceinture le départ de la voûte au niveau de la galerie naine, afin de freiner les migrations salines depuis le ciment présent sur l’extrados vers l’intrados en brique.
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Pour cela, plusieurs mesures ont été mises en œuvre : fermeture des baies de la tour Klotz par des menuiseries provisoires en forme de faux abat-son, décroûtage du ciment de l’extrados sur la hauteur d’un mètre pour ventiler la maçonnerie, enfin restauration de la galerie naine par la fondation de l’Œuvre Notre-Dame et pose d’un habillage de plomb ventilé sur sa corniche.
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Quinze années ont ensuite été laissées pour permettre l’assèchement des maçonneries et la stabilisation des pathologies.






Au XXIe siècle une restauration d’envergure, intérieure et extérieure
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En 2018, la DRAC Grand Est confie une étude de diagnostic à Pierre-Yves Caillault, ACMH successeur de Christiane Schmuckle-Mollard, en vue de la restauration de l’intrados.
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Pour la réaliser, un échafaudage en encorbellement a été posé sur la fenêtre sud-ouest de la coupole, ce qui a permis l’examen visuel direct et les premiers prélèvements pour analyse en laboratoire, avec l’aide de cordistes.
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Sur cette base, le parti de restauration et l’avant-projet de travaux sont validés par le service de la conservation régionale des monuments historiques en mai 2021, et les marchés de travaux sont contractés en fin d’année avec les entreprises Europe Échafaudages (lot 1 échafaudages), BPE-ECP (lot 2 laboratoire), Chanzy-Pardoux (lot 3 maçonnerie-pierre de taille), ARCOA (lot 4 décors peints), Le Bras frères (lot 5 couverture), Roelly-Bentzinger et Burger (lot 6 menuiserie) et Atelier Art vitrail (lot 7 vitrail et serrurerie).
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Lancé en janvier 2022, le chantier a commencé par la remise en cause du parti de montage des échafaudages, initialement prévus sur pieds.
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Les investigations menées en décembre 2021 par l’Œuvre Notre-Dame dans le sol du chœur et les voûtes de la crypte ayant confirmé l’incertitude qui pesait sur leur capacité à porter une structure aussi lourde, il a été décidé de procéder au montage d’un échafaudage entièrement suspendu depuis les fenêtres de la galerie naine. Une plateforme technique a d’abord été posée au-dessus du bras sud du transept, où les matériels ont pu être entreposés et acheminés pour être assemblés dans la coupole par des cordistes.
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Ainsi le chœur a pu conserver son mobilier et sa fonction liturgique pendant toute la durée du chantier.
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À partir du mois d’avril 2023, les travaux de restauration ont pu être engagés, avec l’application des compresses de dessalement, en plusieurs phases correspondant aux différentes zones de contamination saline repérées.
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Après dépose des compresses, l’appareil de brique a été une nouvelle fois brossé, tandis que les nervures de pierre avec la clef de voûte annulaire ont été nettoyées par application de latex, technique permettant le retrait de l’encrassement superficiel par exfoliation.
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Enfin, les voûtains et trompes de brique ont pu recevoir leur enduit à la chaux aérienne, dressé de main de maître par Adrien Schaaff de l’entreprise Chanzy-Pardoux. Dans le même temps, l’extrados a été doublé d’un dôme de charpenterie voligé, pour porter la couverture de plomb qui protégera désormais la coupole romane des intempéries.
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L’ensemble du chantier a bénéficié de la présence de M. Laurent Weyl, photoreporter membre du collectif Argos, à l’occasion de la campagne photographique au long cours qu’il a consacrée à la cathédrale en 2022-2023, dans le cadre de la Grande commande de photojournalisme « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » financée par le ministère de la Culture et pilotée par la Bibliothèque nationale de France.
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Ses clichés, dont une sélection est reproduite dans le livre Figures de la cathédrale de Strasbourg paru en 2024 aux éditions sun/sun, conserveront ainsi le souvenir des transformations opérées sur la croisée pendant cette période, ainsi que de l’action des nombreux artisans intervenus.
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Textes : Alexandre Cojannot,
conservateur régional des monuments historiques adjoint, à la DRAC Grand Est






Cathédrale de Strasbourg :
achèvement de la restauration de la coupole de la croisée (2022-2025)
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En 2025 s’achève un chantier d’envergure, mené par l’État - DRAC Grand Est, pour plus de deux millions d’euros :
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la restauration intérieure et extérieure de la coupole de la croisée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
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Un chantier monumental
Une exceptionnelle voûte romane
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La grande coupole qui couvre le chœur de la cathédrale de Strasbourg a été construite entre 1180 et 1200.
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De conception encore romane, cet ouvrage monumental appartient, avec la crypte et l’abside, à la première phase de la reconstruction de l’église, qui a duré près de 300 ans jusqu’à son achèvement au XVe siècle.
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Sa restauration, engagée en 2022 par la DRAC Grand Est, sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques Pierre-Yves Caillault, répond à la fois à une nécessité sanitaire et à un souci de valorisation.


Trois ans de travaux
L’opération de restauration, commencée en avril 2022,
touche à sa fin.
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Depuis le mois de janvier 2025, les spectaculaires échafaudages intérieurs, suspendus à 30 mètres au-dessus du chœur, ont été progressivement déposés.
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Il reste à apporter les dernières finitions, notamment dans les huit fenêtres de la coupole : depuis le 10 mars 2025, les entreprises procèdent à l’enduisage des ébrasements de fenêtres et à la pose des nouvelles verrières.
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Ces opérations, conduites au-dessus du vide, sont accompagnées par une équipe de cordistes professionnels.
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Si le parti général de l'ancienne restauration de Gustave Klotz, architecte de la cathédrale de 1834 à 1888, a bien été respecté, avec la réouverture prévue de la tour de croisée à claire-voie, la coupole aura néanmoins changé sensiblement d’aspect, tant par sa couverture de plomb que par l’enduit clair qui surplombera le chœur à l’avenir.
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Les dernières installations de chantier seront déposées début avril 2025, afin d’avoir entièrement libéré l’espace liturgique en vue des fêtes pascales.
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Les échafaudages extérieurs seront déposés d’ici l’été 2025.




Gustave Klotz
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Né le 29 novembre 1810 à Strasbourg et mort le 24 janvier 1880 dans la même ville, est un architecte français.
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Petit fils d'Antoine Klotz (1756-1819), lui-même architecte de l'Œuvre Notre-Dame pendant la période révolutionnaire, après avoir été entrepreneur de travaux publics et architecte.
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Gustave est formé à Paris dans l'atelier de Léon Vaudoyer puis chez Henri Labrouste. En 1831, il part pour Rome pour compléter sa formation.
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Il y reste trois années pendant lesquelles il fait la connaissance d'Ambroise Thomas, d'Hippolyte Flandrin entre autres, avec lesquels il conserve des relations durant sa vie entière.
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En juillet 1834, Gustave Klotz est entrepreneur à Strasbourg. Il a repris l'entreprise de son oncle Jean François Meyé, décédé en 1830, qui était architecte et entrepreneur des travaux de la ville.
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Il est nommé architecte de l'Œuvre Notre-Dame le 8 juillet 1838 et le restera pendant plus de 40 ans jusqu’à sa mort en 1880.
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Chargé de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, il intervient notamment après le bombardement allemand de 1870, et est le premier à considérer la cathédrale comme un monument historique : « restituer et non composer » devient le mot d'ordre.
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En 1871 il opte pour la nationalité allemande afin de préserver la mission qui lui tient à cœur.
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En 1872 il remet au maire, Ernest Lauth, un rapport intitulé 1870 : Cathédrale de Strasbourg. Réparation générale des dégâts causés par le bombardement.
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Klotz réalisa entre autres la tour de croisée actuelle de la cathédrale, ou coupole du cœur, dite tour Klotz, dans un style néo-byzantin.
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Une statue représentant l'architecte Gustave Klotz tenant les clefs de la cathédrale se trouve dans le vestibule néo-gothique de l'entrée nord.






























Journées du Patrimoine 2025
Découverte du paysage des quais Sud et de la Grande Île

Merci Catherine MOG
Guide conférencière
et médiatrice dans tous les musées
de Strasbourg
Cheminez sur les quais sud de la Grande-Île, aujourd’hui lieux de promenade d’une grande qualité paysagère.




Le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg a ouvert ses portes en 1998, offrant, au sein d’un bâtiment lumineux situé au bord de l’Ill, un panorama généreux de la création artistique de 1870 à nos jours.
Ouvert tous les jours sauf le lundi
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De 10h à 13h et de 14h à 18h en semaine
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De 10h à 18h le week-end
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Tarif plein : 7€50
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Tarif réduit : 3€50
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Historique et importance du Barrage Vauban
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Le Barrage Vauban, souvent considéré comme un chef-d’œuvre d’architecture et d’ingénierie, a une histoire riche qui remonte à plusieurs siècles.
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Ce n’est pas simplement un édifice impressionnant qui suscite l’admiration des touristes; c’est également un témoignage vivant des prouesses techniques et de la vision stratégique de la ville de Strasbourg.
Origines et conception du barrage
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Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, Strasbourg a connu des périodes d’instabilité et de conflits.
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Le besoin d’une fortification efficace et robuste s’est alors fait ressentir. C’est dans ce contexte que le Barrage Vauban a vu le jour, conçu par l’ingénieur et architecte français Sébastien Le Prestre de Vauban, souvent surnommé le « père » des fortifications françaises.
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Sa conception visait à protéger la ville des invasions, notamment en utilisant l’Ill, la rivière qui traverse Strasbourg, comme un rempart naturel.
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En inondant les terrains environnants, le barrage pouvait rendre l’approche de la ville quasiment impossible pour les armées ennemies.
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Rôle stratégique du barrage
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Au-delà de sa simple utilité défensive, le Barrage Vauban avait également un rôle stratégique dans le dispositif de défense de la ville.
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Il servait de point de contrôle, permettant aux autorités de gérer les allées et venues des navires et des personnes.
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Cet aspect de contrôle renforçait la sécurité de la ville, mais facilitait aussi le commerce et le transport fluvial.
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Il est intéressant de noter que, malgré les progrès technologiques et l’évolution des techniques de guerre, le barrage a conservé son importance et sa pertinence pendant de nombreux siècles.
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L’impact sur la ville et ses habitants
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Au fil des années, le Barrage Vauban est devenu bien plus qu’une simple structure défensive.
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Il est devenu un symbole de la résilience et de l’identité de Strasbourg.
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Les habitants ont vu en lui un rempart, non seulement contre les attaques extérieures, mais aussi comme un rappel de leur histoire tumultueuse et de leur capacité à surmonter les adversités.
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Le barrage est également devenu un lieu de rencontre, un espace public où les Strasbourgeois aiment flâner, contempler la rivière et se remémorer les récits du passé.
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Aujourd’hui, alors que le Barrage Vauban ne sert plus à des fins militaires, son importance demeure, non seulement en tant que monument historique, mais aussi comme témoin des défis et des triomphes de la ville.
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Les traces de son histoire sont visibles à chaque coin de pierre, dans chaque archer, rappelant sans cesse aux visiteurs et aux habitants la richesse et la profondeur de l’héritage strasbourgeois.
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Ce n’est pas simplement une œuvre d’art ou un site touristique; c’est une partie intégrante de l’âme de Strasbourg.
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Et c’est précisément cette essence, cette fusion entre l’histoire, l’architecture et l’identité, qui fait du Barrage Vauban un incontournable pour tous ceux qui souhaitent vraiment comprendre et apprécier la splendeur de Strasbourg.
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Date de construction : 1572, un témoignage de la Renaissance.
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Style architectural : Maison à colombages, typique de l’Alsace.
La Maison des Tanneurs
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Édifiée en 1572, la Maison des Tanneurs est un vestige précieux du passé de Strasbourg.
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Elle a été conçue à l’origine pour le tannage des peaux, un secteur d’activité florissant à l’époque de la Renaissance.
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Son implantation atypique, légèrement inclinée au-dessus des eaux tranquilles de l’Ill, lui confère un caractère singulier qui a inspiré de nombreux artistes au fil des siècles.
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En arpentant les ruelles de la Petite France, vous serez transporté dans le temps par cette architecture charmante et authentique.
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Les caractéristiques de la Maison des Tanneurs
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Cette maison se distingue par ses volumes variés et son style architectural typiquement alsacien.
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Les boiseries délicates et les ornements colorés rendent la Maison des Tanneurs exceptionnelle, en lui ajoutant une touche artistique qui reflète le savoir-faire des artisans d’antan.
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En vous baladant le long de la rue du Bain-aux-Plantes, vous serez émerveillé par l’harmonie de ce bâtiment avec son environnement aquatique, renforçant ainsi son caractère pittoresque.

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Square Louise WEISS
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Louise Weiss (1893-1983)
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Issue d’une famille bourgeoise et protestante, Louise Weiss est la fille de Paul Louis Weiss, un ingénieur strasbourgeois.
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Journaliste et écrivaine, elle dirige la revue "l’Europe nouvelle" entre 1920 et 1934.
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Animée par un fort sentiment paneuropéen, elle milite activement pour un rapprochement franco-allemand durant l’entre-deux-guerres. Amie d’Aristide Briand et de Gaston Bouthoul, avec lequel elle fonde l’Institut de polémologie au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, elle crée par la suite l’Institut des Sciences de la Paix.
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Elle s'est résolument engagée dans la lutte pour l’égalité politique entre les sexes, puis dans celle des peuples d'outre-mer pour leur auto-détermination et la décolonisation.
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En 1979, au soir de sa vie, elle inaugure le premier Parlement Européen élu au suffrage universel, en sa qualité de doyenne d’âge.
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Date de dénomination : 01/02/1989
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Engagée pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la Ville souhaite mettre en lumière et redonner leur juste place dans l’espace public, aux femmes impliquées dans l’Histoire en général et dans l’histoire strasbourgeoise en particulier.
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Elle s’engage depuis 2010 à augmenter le nombre de rues et de bâtiments publics au nom de femmes et de féministes.
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Maison à encorbellement
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Ce mode de construction s'est développé à partir du XIVe siècle avec la disparition des bois longs comme phénomène de mode ayant un caractère esthétisant et présentant des avantages certains en matière d'occupation du terrain et de gain d'espace au sol.
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En outre, il protège la façade du ruissellement des eaux de pluie, cause importante de la dégradation du bois.
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Cependant ce type de structure architecturale présente aussi d'importants inconvénients urbanistiques lorsque les habitations sont trop densément implantées dans les villes et les bourgs.
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Les ruelles deviennent trop étroites, sombres et humides, la lumière n'y pénétrant plus suffisamment.
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Les rues perdent également leur fonction essentielle de coupe-feu car la proximité des maisons favorise la propagation des incendies dans les villes où prédominent les constructions en bois.
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Cela explique que ce mode de construction a progressivement disparu à partir du XVIe siècle.





Albert SCHWEITZER
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"Le premier héritage le plus visible, c'est l'hôpital de Lambaréné au Gabon. Aujourd'hui encore, il fonctionne, non plus avec des médecins européens, mais africains.
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C’est une direction africaine qui dirige maintenant l’hôpital.
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En accord avec les besoins de l’hôpital, des spécialistes dans des domaines médicaux divers viennent de Suisse, de France ou d’Allemagne, notamment pour assurer des formations.
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Dans les années 1960, certains détracteurs disaient qu’il ne survivrait pas à son fondateur. On voit non seulement qu’ils se sont trompés, mais en plus qu’il est apprécié des patients de la région et qu’il répond à une vraie utilité".
Eglise Saint Thomas
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L'église Saint-Thomas possède un type architectural très particulier puisqu'il s'agit d'une église-halle à cinq vaisseaux d'égale hauteur - la plus ancienne du sud-ouest du Saint-Empire romain germanique -, s'opposant ainsi à la conception basilicale habituelle.
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L'église est surmontée de deux tours-clochers : une carrée sur l'entrée principale et une hexagonale sur la croisée du transep.
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À l'intérieur, sa longueur est d'environ soixante-cinq mètres, sa hauteur d'environ vingt-deux mètres - environ trente mètres sous la coupole de la croisée du transept, de style gothique tardif -, sa largeur d'environ trente mètres.
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Les deux côtés des nefs latérales extérieures abritent des tribunes. À droite et à gauche de l'abside du chœur se trouvent des chapelles séparées, également de style gothique tardif. L'église est classée monument historique depuis 1862.
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L'oeuvre Notre-Dame
UNE MISSION à travers LE TEMPS
À l’ombre de la cathédrale de Strasbourg, la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame, mémoire du monument, consacre quotidiennement ses ressources et ses savoir-faire à la sauvegarde et au rayonnement de l’édifice.





Erwin et son piedestal


C'est dans cet immeuble qu'habita Albert Schweitzer





Au Moyen Âge pour prendre la mesure

Journées du Patrimoine 2024
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13 h 45 - 15 h
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Inauguration des 10 ans du parc du Heyritz
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en présence de Mme la Maire de Strasbourg
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Passerelle René Burgun
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Déambulation au sein du nouveau sentier botanique jusqu’à la place Vologda.
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Moment convivial autour d’un gâteau d’anniversaire au restaurant l’Équilibriste

Le Parc du Heyritz fête ses 10 ans


Labellisé « Refuge LPO »
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Le parc du Heyritz est aussi désormais labellisé pour quatre ans « Refuge LPO » – et sera conseillé par l’association pour être un (encore) meilleur refuge de biodiversité adapté aux oiseaux.
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« C’est le premier parc de Strasbourg à décrocher ce label, que nous espérons étendre ailleurs, notamment à la Citadelle et au parc de l’Étoile », précise la maire.









La fête des 10 ans du parc du Heyritz
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Le Parc du Heyritz s’inscrit dans l’urbanisation de l’axe Deux Rives et répond à une logique de reconquête d’une ancienne
friche portuaire et industrielle.-
Pour ses 10 ans, un programme nature est proposé pour les petits et les grands.
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Un peu d’histoire…
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À la fin du 19e siècle, le Heyritz est au centre de l’activité industrielle et portuaire de la ville. Le port nommé porte de l’Hôpital y est créé en 1882. Une autre partie du site était occupée par une gare de marchandises.
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Le site s’est radicalement transformé en 2014 en ouvrant sur le canal un parc, avec des sous-bois et des platanes
centenaires. Ce parc ouvert au public borde des constructions de logements et de bureaux pour le protéger des nuisances du contournement sud de la ville. -
Trois concepts animent le parc :
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de la terre à l’eau : un fil conducteur guide les promeneurs depuis les jardins familiaux jusqu’à la promenade des
berges -
s’amuser : la création d’un pôle « sports et loisirs » à l’Ouest
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se rencontrer : la création d’une zone d’animation à l’Est
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Ce parc de 8,7 hectares dont 1,5 hectares de bassins renforce la présence de la nature en coeur de ville. Plus des deux
tiers du patrimoine végétal existant a été conservé et complété par une végétation aquatique sur des îlots aquatiques artificiels qui offrent ainsi de multiples habitats à la faune. -
On y observe des oiseaux d’eaux tels que poules d’eau, foulques macroules, grèbes huppés...
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Il est sillonné par un réseau de cheminements hiérarchisés en partie éclairés, permettant des promenades entre
les différents points d’intérêts, laissant découvrir la nature existante. D’autres aménagements nature tels que le ponton
flottant de 300 mètres de long, la place de Vologda avec son miroir d’eau et ses larges fissures avec herbes folles, les aires de jeux, la plaine sportive et les gradins au bord de l’eau, complètent le parc. Un nouvel accès a été créé avec la passerelle René Burgun, mobile et articulée verticalement par un système de ciseaux et vérins permettant le
franchissement du canal. -
Il constitue un lieu de détente non seulement pour les riverains du quartier nouvellement créé mais aussi pour les habitants des quartiers périphériques du Schluthfeld, du Finkwiller ainsi que du secteur Bourse-Étoile.
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Cette année le parc complète ses équipements avec un nouveau sentier botanique, par les Amis du jardin botanique.
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Le Heyritz fête ses dix ans
et son nouveau sentier botanique
Ce dimanche 22 septembre après-midi au Heyritz, le parc fêtait à la fois son 10e anniversaire, sa labellisation « Refuge LPO », et l'arrivée d'un nouveau sentier botanique ; le tout dans le cadre du Festival de la Ceinture verte, qui se poursuit jusqu’au 27 septembre.


La Ceinture verte se dévoile
avec son festival du 20 au 27 septembre
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La Ceinture verte, joyau de nature hérité des anciens systèmes de défense de la ville, sera de nouveau en fête du 20 au 27 septembre avec le Festival de la Ceinture verte qui propose toute une semaine d’animations gratuites : balades, visites, ateliers, conférence, animations artistiques et musicales.
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Dans le cadre de la programmation « Strasbourg Capitale mondiale du livre » et des Journées européennes du patrimoine, les arts et la culture se mêleront à la découverte de la botanique, de la nature et de l’écologie.
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Des balades contées seront notamment proposées parc du Heyritz, l’artiste Madame réalisera un collage éphémère près de la Cité de la musique et de la danse, plusieurs artistes interviendront autour du Parc du Heyritz et le long des cours d’eau, le collectif La Bande Son proposera un concert autour du Petit prince devant la médiathèque André Malraux le samedi 21 septembre à 21h.
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Lors de cette semaine de festival, le parc du Heyritz fêtera également ses 10 ans avec une programmation spécifique le dimanche 22 septembre. Yoga, création de fresques, goûter ou encore spectacles rythmeront la journée.
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Dans le cadre de cet anniversaire, Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, vous convie au dévoilement du livre blanc de la Ceinture Verte et à l’inauguration du sentier botanique du parc, dont le parcours d’information sur les espèces végétales a été conçu par l’Association des Amis du jardin botanique,





























Gâteau d’anniversaire
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partagé avec les habitants et les promeneurs
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Lieu de RDV :
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restaurant l’Équilibriste,
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place de Vologda
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22 septembre à 15 h 00
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« Si le Heyritz a dix ans, cela fait aussi dix ans que nous n’avons plus inauguré de nouveau parc à Strasbourg », regrette Jeanne Barseghian, qui compte bien remédier à ce vide en ouvrant, « au moins partiellement au cours des 18 prochains mois », trois nouveaux parcs,
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« avec le parc des Romains à Koenigshoffen,
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le parc du Port du Rhin/Starlette, qui fera plus de cinq hectares,
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celui de quatre hectares du projet Archipel II »
De quoi patienter jusqu’aux 16 hectares totalement reconfigurés du futur parc de la place de Haguenau,
à suivre en 2027.





Pendant le week-end des Journées du Patrimoine, la montée sur la plate-forme de la Cathédrale est gratuite.
Le prix normal est de :
8 € pour les adultes
5 € pour ls enfants
En raison d'un bus G qui n'a pas respecté les horaires, je suis arrivé avec 5 minutes de retard à la sortie en canoe. Je suis donc retourné en ville et je suis monté sur la plateforme de la cathédrale.
Montée gratuite sur la Plate-forme de la Cathédrale
Heures d'ouverture
de la plate-forme - 330 marches
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du 1er avril au 30 septembre
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tous les jours de 9h30 à 13h
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de 13h30 à 20h (dernière montée à 19h15).
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du 1er octobre au 31 mars, tous les jours
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de 10h à 13h
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de 13h30 à 18h (dernière montée à 17h15).
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Prodige du gigantesque et du délicat" selon le mot de Victor Hugo, la cathédrale de Strasbourg (1015-1439) est un chef d’œuvre absolu de l’art gothique.
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La flèche, haute de 142 mètres, est d’une étonnante légèreté et fit de la cathédrale l’édifice le plus élevé de toute la chrétienté jusqu’au XIXème siècle.
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Trois temps forts rythment la visite:
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à l’extérieur, la façade est le plus grand livre d’images du Moyen Âge.
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Les centaines de sculptures qui semblent se détacher du mur accentuent les effets d’ombre et de lumière.
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La couleur du grès rose change selon l’heure du jour et la couleur du ciel.
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Les soirs d’été, la scénographie lumineuse est un enchantement.
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A l’intérieur, la nef élancée inspire au recueillement. Les vitraux du XIIe au XIVe siècle et la rose sont à ne pas manquer.
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L’orgue monumental possède un remarquable buffet doté d’automates.
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L'horloge astronomique d’époque Renaissance et dont le mécanisme date de 1842 est un chef d’œuvre en soi, dont le défilé des Apôtres peut être admiré tous les jours à 12H30.
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Attention : vêtements couvrants obligatoires.
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Villa Oppenheimer
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La villa Oppenheimer vous ouvre exceptionnellement ses portes à Strasbourg. Le 21 septembre 2024, un membre de notre équipe vous présentera les lieux.
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Vous cheminerez le long d'un parcours fléché à travers les salons du rez-de-chaussée et apprécierez son remarquable jardin. Un support papier avec des informations complémentaires sera à votre disposition au début de votre visite.
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Ce sera également l'occasion pour vous de découvrir les nombreuses oeuvres d'art disséminées au sein de la Représentation. En effet, dans ce riche patrimoine architectural sont conservées des oeuvres issues du Fonds national d'art contemporain.
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De même, vous pourrez profiter de l'exposition éphémère montée spécialement pour l'occasion sur le thème
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" La villa Oppenheimer de 1920 à nos jours"




Nous avons eu l'honneur d'être accueilli
par Monsieur Pap Ndiaye
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Monsieur Pap Ndiaye est Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe depuis le 1er août 2023.
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Historien et universitaire, il a été ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse et directeur général de l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée.
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Il est également, depuis 2013, professeur des universités à Sciences Po Paris.
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Auteur très reconnu de nombreux ouvrages et articles en histoire comparée des minorités (Etats-Unis et France) il a été professeur invité dans de nombreuses universités étrangères et a donné des conférences dans le monde entier. Il est chevalier de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite et commandeur des Palmes académiques.

















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La famille de Julius Oppenheimer (1874-1939) s'était établie en Alsace en 1871 et y exerça l'activité de courtiers en cuir.
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Né en 1874 au n° 10, rue des Veaux à Strasbourg, fils de Feist Oppenheimer, 27 ans, marchand à Strasbourg et de Amélie Goldschmidt, Julius Oppenheimer dirigea ensuite avec son cousin Carl Adler, les "Etablissements Adler et Oppenheimer", une importante usine de cuir, d'abord installée à la Montagne-Verte, puis à Lingolsheim, et qui deviendra les Tanneries de France.
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A la fin de la première Guerre l'entreprise y employait 2000 ouvriers. L'industriel et sa famille ne profiteront malheureusement pas longtemps de leur bien, Julius Oppenheimer et sa famille furent en effet expulsés de France le 17 mars 1920, après qu'une première tentative d'expulsion ait échoué en juin 1919, suite à une levée de bouclier des députés du Bas-Rhin et de la municipalité strasbourgeoise.
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La fille de Julius O. restera cependant attachée à la ville de Strasbourg, où elle était née en 1912. Elle lui légua en effet un ensemble de 11 tableaux pour son Musée des Beaux Arts.


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Dès le 02 septembre 1939, le gouvernement français fait évacuer la ville de Strasbourg et les bureaux de l'Office du 40 rue de Verdun se replient alors à Périgueux au 24 rue Antoine Gadaud.
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Ainsi, une vingtaine d'années après, la villa Oppenheimer repasse sous autorité allemande.
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L'administration Todt, une organisation de génie civil et militaire nazie,
s'installe alors dans le bâtiment.
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ll Après la libération de Strasbourg le 23 novembre 1944 par la 2ème DB du Général Leclerc, la villa Oppenheimer est occupée successivement par l'armée américaine puis par le service de la justice militaire française.
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En effet, entre le 18 avril 1945 et le 17 aout 1945, la villa est réquisitionnée par la Xème Région militaire de la subdivision du Bas-Rhin commandée par le Général Schwartz au profit du Commissaire du Gouvernement auprès du tribunal militaire de la lère Armée française. c'est sous cette occupation militaire qu'un constat des dégâts causés à la villa par les allemands et les occupations successives sera rédigé dans le but d'établir par la suite une déclaration de dommages de Guerre.
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On y apprend notamment la destruction de l'ascenseur qui ne sera jamais reconstruit, l'incendie des baraques en bois du jardin, l'ouverture des coffres à la dynamite et bien d'autres, laissant la villa dans un état de délabrement avancé.
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De plus, un document de mars 1946 nous montre la présence de mines dans le jardin, ce qui nécessitera le déminage total du terrain.
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Ce n'est qu'en avril 1946 que l'Office des biens et intérêts privés reprend possession de l'immeuble pour y installer ses bureaux avant de faire construire de nouvelles baraques sur lejardin pour loger le personnel. En effet, I'OBIP est réactivé dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour traiter les demandes relatives à des spoliations et autres pertes de biens (pillages, dommages de guerre etc.) intervenues pendant la guerre. A partir de 1950, l'OBIP prend en charge les opérations jusqu'alors conduites par la Commission de récupération artistique avant d'être supprimé par la loi du 31 décembre 1953 : il devient alors un service du Ministère des affaires étrangères français sous le nom de Service des biens et intérêts privés (SBIP).
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Cependant, les deux administrations coexistent encore une année puisque I'OBIP n'est effectivement dissous qu'en 1955
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Claude MERCIER
Comète (1984)
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Sculpture, ronde-bosse Laiton oxydé et ciré,
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marbre noir : 94 x 55 x 30 cm
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Passé par les Beaux-Arts de Paris, Claude Mercier s'investit dans la sculpture après la 2ème guerre mondiale. Abstrait, il développe un vocabulaire de formes pures en mutation, des volumes d'espace pour un dialogue avec la lumière. L'artiste se défifinit comme unn constructeur, doublé d'un métallurgiste. Selon lui, l'oeuvre "n'a pas de chair, mais une ossature, un squelette".
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C'est en 1966 que s'installe alors dans ses locaux actuels la Représentation permanente de la France, basée auparavant au Quai d'Orsay à Paris. Après trois ans de cohabitation avec le SBlP, la Représentation occupe la totalité de la villa Oppenheimer à partir de 1969 avec comme premier ambassadeur occupant intégralement le bâtiment M. Michel de Camaret (Ambassadeur de 1968 à 1972, ancien résistant).
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Ainsi, depuis 1959, la villa Oppenheimer est le témoin du passage de nombreux ambassadeurs et ambassadrices français(es) qui se sont tous succédés pour le même but : la défense des intérêts de la France et la promotion des valeurs du Conseil de l'Europe à savoir la démocratie, les droits de l'Homme et l'état de droit. Aujourd'hui, c'est M. l'Ambassadeur Pap Ndiaye qui perpétue l'héritage laissé par ses prédécesseurs dans une volonté toujours croissante de préserver la paix en Europe, valeur fondatrice du Conseil de l,Europe.
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En plus de cette villa, la ville de Strasbourg a hérité d'autres richesses patrimoniales de la famille Oppenheimer. En effet, en 2OO4, Annelies Oopenheimer, fille de Marqarete Busch et de Julius Opoenheimer, décide de léguer onze tableaux d'une valeur estimée à plus d,un million d,euros en gage d'amitié pour Strasbourg.
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Au décès d'Annelies, survenu dans sa g7ème année, les æuvres ont rejoint les collections du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
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Abdol-Hossein ARAGHI
Deux Roues Humaines
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Sculpture ronde basse en granit
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Oeuvre en 2 éléments en forme de roues et sculptés
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Diamètre : 107 cm
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La sculpture double de cet artiste iranien est un dépôt du Fond national d'Art Contemporain. Le granit blanc et la forme inédite des 2 éléments viennent contraster avec le plat de la pelouse verte du jardin, dans l'alignement de la terrasse.






Antoine PONCET
Ovoïde flamboyante (1974)
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Ronde-bosse,
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Marbre Aurora du Portugal : 157 x 80 x 80 cm
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Socle en marbre gris : 33 x 60 cm
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Antoine Poncet découvre la sculpture dès l'âge de 14 ans, d'abord avec casilir Remond à Lausanne, puis auprès de Germaine Richier à Zürich.
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Il s'installe définitivement à Paris en 1948 et devient alors l'élève de Zadkine et Gimond.
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Décoré de noombreux prix pour ses oeuvres.
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Antoine Poncet est membre de l'Académie des beaux-Arts et en fut le président en 2009 après Pierre cardin.


Journées du Patrimoine 2023

Collège Episcopal Saint Etienne

De l'abbaye au collège,
plus de mille ans d'histoire
Visite de la chapelle et du musée dans la crypte, accompagné d'un guide exceptionnel (Monsieur HEITZ directeur du Collège Episcopal Saint Etienne pendant 9 ans et à la retraite depuis 15 jours), afin de découvrir les 1300 ans d'histoire de cette abbaye.

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Le Collège Episcopal propose une visite guidée de la chapelle, fondée en 716, où les visiteurs pourront découvrir l'orgue Schwenkedel et ses 3000 tuyaux, ainsi que les reliques de Sainte Attale et Sainte Odile
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Une visite guidée de la crypte de la chapelle, transformée en musée, est également organisée.
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Vous pouvont y visiter le musée dédié à l'histoire de notre établissement avec des objets retrouvés lors de fouilles, des tableaux et habits liturgiques, ainsi que les tapisseries de la vie de Sainte Attale et Sainte Odile.
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Ces visites retracent :
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le parcours historique des lieux (abbaye, manufacture de tabac, salle de spectacle, hôpital de guerre),
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également l'évolution scolaire (école, petit séminaire, collège épiscopal). Elles seront organisées en continu tout au long de la journée par des enseignants et personnels de l'établissement
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J'étais au Collège Saint Etienne de septembre 1967 à juin 1975.
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Des souvenirs avec :
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le "Surgé" Schlaefli,
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l'abbé Ringeisen (et les classes vertes à Lalaye),
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l'abbé Arth (et la participation à la "procure" ou nous devions faire le tri des livres que les élèves déposaient en juillet),
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l'abbé Isidore Heitz (s'il savait à quel point j'ai fait des progrès en allemand!),
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Jean Bernard Hoerlé qui était à l'époque le seul professeur agrégé,
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Mme Geney, l'excellent professeur d'anglais (qui nous avait appris la dernière semaine de classe avant Noël, les paroles de "Father and Sun", "Morning has brocken"),
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Mr Lionnais mon professeur préféré en histoire-géographie (qui au début de chaque cours notait sur le tableau le plan du cours - très pratique pour les révisions),
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Ramses II qui faisait les mêmes cours d'histoire pendant plusieurs années,
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l'Abbé Welter, un merveilleux professeur de français en terminale (qui m'a aidé pour la préparation au concours d'entrée à l'Ecole d'Infirmières et m'a permis d'avoir 18/20 à l'épreuve de français),
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l'abbé Ruhart en latin et en grec qui parlait souvent de Cunégonde et Zénobie ; un 29 mai, j'ai évité un zéro car les copains lui ont dit que j'avais mon anniversaire.
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c'est aussi le souvenir d'un cours de musique où je me suis ... endormi et réveillé ... avec d'autres élèves autour de moi !!!

En 1975, j'ai brillament "loupé" le baccalauréat - nous étions 23 sur 35 qui n'avions même pas le droit de passer l'oral de rattrapage. C'était la 1ère classe où nous avions 1 fille dans la classe - Marie-Odile Scheppler. A l'époque nous n'étions pas plus idiots que maintenant, mais le baccalauréat avait une valeur et ce n'est pas comme maintenant où 96% reçoivent le baccalauréat.
En 1976, pendant mes études d'infirmier, j'ai passé le baccalauréat en "candidtat libre", en cachette de mon père, pour lui prouver que j'étais assez intelligent pour réussir.
J'ai eu le baccalauréat avec la mention "assez bien".

La Chapelle
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Au VIII ème siècle,, Sainte Attale, nièce de Sainte Odile a érigé une abbaye dédiée à Saint Etienne.
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La relique de la main de Sainte Attale, enchâssée dans un cristal de roche et exposée dans le chœur de la Chapelle Abbatiale, œuvre datée du XIIe, témoigne de cette fondation.



Dans le transept de la Chapelle Abbatiale, à la très belle architecture du XIIe, on note la présence du puits de Sainte Attale où, selon la tradition, aurait été retrouvé le corps de la sainte.




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En 2000, l’école primaire s’est implantée sur un nouveau site, situé rue des couples, à l’emplacement de l’ancien Kuppelhof (haras municipaux).

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Le reliquaire se situe dans le choeur de la chapelle Saint Etienne..
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La main est sertie dans un cristal de roche, monté dans un reliquaire richement ciselé, de style gothique.
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Soutenu par quatre contreforts, le globe en cristal de roche se compose de 2 hémisphères unis par un anneau de métal..
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Le tout est surmonté d'une croix.
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Le pied du reliquaire, de forme rectangulaire, repose sur 4 griffes d'animaux fabuleux et est enrichi de pierres précieuses antiques.
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Haut de 45 cm, le reliquaire est en argent doré.


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Une abbaye bénédictine est fondée à cet emplacement en 718 par le duc d’Alsace Adalbert - frère de Sainte Odile- et sa fille Attale qui en devient la première abbesse.
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L’église abbatiale est élevée au début du XIIIe siècle. Elle témoigne du roman tardif et accueillait les dames nobles.
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Les moniales évoluent en un Chapitre de chanoinesses soumis à la Réforme en 1546.
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L’abbaye est ensuite « passée » à la Réforme et fut fermée par Louis XIV qui confia les bâtiments aux Visitandines, à charge pour elles d’y fonder un pensionnat de jeunes filles.
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En 1687, l’abbaye est rendue au culte catholique.
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Des Antonins s’y installent.
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Les Antonins sont remplacés en 1702 par des Visitandines qui ouvrent en 1718 un pensionnat pour l’éducation des jeunes filles nobles.
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Les religieuses furent chassées - en 1792 - par la Révolution et le site vendu comme bien national.
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Le site connut alors des fortunes diverses : il servit de synagogue, puis, sous l’Empire, l’église servit de théâtre municipal (1800), puis de halle pour jeux sportifs, de halle de dépôt de marchandises et plus tard, la manufacture des tabacs s’y installa (1804).
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En 1823, Saint-Etienne retrouve sa vocation enseignante et religieuse en hébergeant un petit séminaire.
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Le collège a ouvert ses portes en 1861 pour 240 élèves.
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Bismarck le ferme en 1874, acte d’autorité en relation avec le Kulturkampf.
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Il fut cependant rouvert en 1883 sous l’appellation « Bischöfliches Gymnasium an Sankt- Stephan ».
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A la fin de la première guerre mondiale, comme on ne disposait pas d’un corps professoral francophone, l’évêché fit appel aux Marianistes qui dirigèrent l’Établissement jusqu’en 1972.
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Dans l’intervalle, la maison fut à nouveau fermée en 1939 et ne rouvrit ses portes qu’en 1945.
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En 1944, suite à un bombardement américain, la nef de l’église, déjà fortement endommagée par la Révolution a été totalement détruite puis reconstruite dans les années 1950.

La Crypte avec le Musée













Le Petit Séminaire Saint-Etienne
à la fin du 19è siècle
Cette gravure sur acier réalisée vers 1890 représente les bâtiments érigés entre 1858 et 1861, selon les plans de Eugène Petiti.
Jean-Jacques Eugène Petiti, originaire de Strasbourg y a laissé plusieurs édifices : manufacture des tabacs, clinique et chapelle de la Toussaint et de Sainte Barbe.














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La crypte réaménagée durant l’été 2018 est désormais une salle dédiée aux réunions, aux conférences, aux visioconférences et aux tables rondes.
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Disposant d’une capacité de 200 places, la crypte est équipée d’un ensemble multimédia permettant tout type d’interventions dans le cadre professionnel, institutionnel ou associatif.
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Les personnes extérieures à l’établissement ont désormais la possibilité de réserver cette salle (hormis les week – ends).
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La crypte est un espace accessible aux personnes en situation de handicap. Un ascenseur permet d’accéder de la cour de l’établissement à la crypte. Des places réservées aux personnes à mobilité réduite sont également prévues. Enfin, une boucle magnétique a été installée au sein de cet espace afin de permettre aux personnes mal – entendantes de connecter leur appareil auditif sur les micro utilisés durant les interventions.
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Notre établissement vous propose d’échanger ensemble sur votre souhait de réservation de la crypte afin d’adapter au mieux cet espace en fonction de vos besoins et de vous proposer un moment adapté à vos souhaits et au public accueilli.
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Une offre de restauration le mercredi midi (uniquement) est disponible dans la limite de 100 places.
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Une offre de petite restauration (cocktail, verre de l’amitié) est disponible dans la limite de 100 places uniquement en soirée.
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Pour toute réservation de l’espace, la présence d’un technicien/personnel du Collège Episcopal Saint Etienne est obligatoire.
Tarifs : matin ou après-midi : 500 €
Soirée : 600 € / Journée : 700 €
Si vous souhaitez réserver notre crypte
ou avoir des renseignements complémentaires,

Plateforme de la Cathédrale
Partez à l'ascension de la plateforme de la cathédrale à Strasbourg
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Gravissez les 330 marches qui vous séparent de la plateforme pour découvrir des hauts-lieux strasbourgeois. Cette montée de 66 mètres réserve également de nouvelles expériences ludiques et visuelles :
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un voyage dans le temps à 360° avec VR Strasbourg Cathédrale,
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un Livre d'or numérique pour graver virtuellement son nom dans la pierre,
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des films et animations en 3D,
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mais aussi une vue à couper le souffle (en plus de la montée des 330 marches) sur les autres monuments emblématiques de Strasbourg, les Vosges et la Forêt Noire.
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Informations supplémentaires :
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La montée est réservée aux personnes en bonne condition physique.
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Les mineurs doivent être accompagnés d'un responsable majeur.
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Un filtrage est effectué à l'entrée pour des questions de sécurité.
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Les visiteurs sont invités à ne pas venir avec de grands sacs ou bagages (pas de consigne).
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L'accès se fait au sud par la place du Château.
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L'entrée de la loge-caisse est située sur le côté sud du massif occidental de la cathédrale.
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L'accès à la montée peut être temporairement fermé en raison d'une trop forte affluence (limite de 50 personnes sur l'ensemble du circuit)






















