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Visite architecturale du quartier de la Krutenau

Nous avons été guidés avec brio

par les membres du groupe Patrimoine de l’Ahbak, Claude Fruhinsholz et Anne Ludwig,

 

RV devant l’entrée de l’Hôtel du Corbeau,  place du Corbeau

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Les extensions de la ville de Strasbourg.

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  • Le quartier de la Krutenau fut longtemps le quartier des bateliers, des maraîchers, des ouvriers de la Manufacture des Tabacs et des militaires cantonnés jusqu’en 1910 dans la caserne d’Austerlitz.

  • Gentrifié après les années 1980, ses nombreuses terrasses accueillent aujourd’hui étudiants et touristes et témoignent de l’évolution vers l’Est de la ville.

  • Nous avons partagé un verre à l'issue de la visite. Bar "Le Berlin" (servis par une charmante Maelys)

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Un immense MERCI
à Archi Strasbourg
et aux 2 conférenciers 

Claude Fruhinsholz et Anne Ludwig, 

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LE QUARTIER DE LA KRUTENAU

 

 

  • La Krutenau correspond à l'extension médiévale de Strasbourg vers le sud-est.

    • Elle se divise en deux parties: le quartier Sainte-Madeleine, faubourg englobé par la ville entre 1228 et 1344 et la Krutenau proprement dite, fortifiée entre 1387 et 1441.

    • Si Sainte-Madeleine est un quartier dense aux ruelles sinueuses comparables à celles du centre-ville,

    • la Krutenau demeure longtemps peu urbanisée, faite de vastes jardins et de terres agricoles. L'étymologie populaire du nom *Krutenau > le fait d'ailleurs dériver du mot chou, mais il parait plus probable que le nom vienne de «Geruten Aue», soit le terrain inondable défriché.

  • La Krutenau est alors traversée par de nombreux cours d'eau, dont le Rheingiessen qui relie l'Ill au Rhin. C'est ainsi le quartier des bateliers, de pécheurs et des maraîchers. La structure du quartier évolue à partir de 1682 avec la construction à proximité du quartier militaire de l'Esplanade.

  • Au XIX siècle se développent de nouvelles activités industrielles et artisanales.

    • La rupture majeure intervient en 1872 avec le comblement du Rheingiessen, devenu la rue de Zurich. Sainte-Madeleine et la Krutenau sont ainsi « unifiées» mais perdent leur caractère fluvial et les ancien jardins sont rapidement lotis.

    • La Krutenau devient progressivement un quartier pauvre et quelque peu délaissé.

  • La fermeture des casernes de l'Esplanade, remplacées par le campus universitaire, et le départ progressif des activités industrielles entraînent un vaste programme de transformation urbaine à partir des années 1970.

    • S'il démarre par d'importantes destructions, la mobilisation des habitants et du Comité d'Action pour la Réhabilitation Sociale de la Krutenau a permis d'infléchir la politique urbaine pour privilégier la restauration des immeubles anciens et le maintien des habitants sur place.

  • L'arrivée d'étudiants et de populations plus aisées a ensuite profondément transformé la sociologie de ce quartier animé, qui a toutefois conservé son identité populaire.                                                            (source : Strasbourg Villes et Pays d'Histoire)

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En rouge, la Krutenau
ARCHI Strasbourg

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  • Au Moyen Âge, le Pont du Corbeau était le lieu d’exécutions publiques. On l’appelait « pont des supplices ».

  • Les condamnés à mort étaient enfermés dans une cage et exposés sur le pont au regard des passants, pendant quelques jours pour être jetés par la suite à l’eau.

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Ancienne auberge de voyageurs.

L'auberge a accueilli des hôtes illustres :

  • 1570 : le duc Jacques de Deux-Ponts

  • 1631 : le duc Charles de Lorraine

  • 1632 : le général suédois Gustave Horn

  • 1634 : le chancelier suédois Ochsentiern

  • 1647 : le maréchal de Turenne

  • 1650 : l'électeur de Heidelberg

  • 1657 : le maréchal duc Antoine de Gramont

  • 1664 : le duc de Chevreuse

  • 1740 : Frédéric le Grand, roi de Prusse, incognito sous le nom de Comte Dufou

  • 1777 : Joseph II empereur d'Autriche, incognito sous le nom de Comte de Falkenstein

  • 1838 : Alexandre Dumas

    • L'hôtel ne reçut plus de voyageurs. De 1852 à 1982, les verriers d'art Ott frères y avaient installé leurs ateliers".

Les verriers Frères Ott

 

  • Un premier atelier fut installé en 1852 au 5 de la cour du Corbeau, à Strasbourg, par le maître-verrier Antoine Jérôme Isidore Ott (dit Isidore Ott, 1834-1908) et son frère doreur sur bois Joseph Hippolyte Ott (1825-1893).

  • Les deux fils d’Isidore, Léon Théodore dit Hyppolite Ott (1865-1917) et son frère cadet Henri (1874-1945) prirent ensuite la relève au 1 quai des Bateliers.

  • Les frères Ott ont créé et restauré des vitraux dans de nombreuses églises d’Alsace, comme la cathédrale et l’église Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg, et dans plusieurs paroisses lorraines.

  • Outre des vitraux d’inspiration religieuse, ils ont produit des verrières profanes, comme l’Allégorie du printemps (d’après un carton d’Eugène Grasset, circa 1900, conservée au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg) ou la vue de la cité viticole d’Ammerschwihr (1938) visible au Musée alsacien de la même ville..

    • La tombe familiale des frères Ott se trouve au cimetière Saint-Urbain, à Strasbourg..

    • À la mort de Henri Ott en 1945, l’atelier est repris par trois employés. En 1981 la maison Ott Frères déménage au 117 route des Romains puis est transférée en 1987 dans la zone industrielle de Duttlenheim.

    • La société est rachetée en 1994 par la société Wehr Miroiterie avant d'être dissoute au sein de Wehr Miroiterie en 1999.

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  • no 9 : La Cour des Couples, un édifice reconstruit par le marchand Jean Hammerer vers 1762 (d'où son appellation « ancien hôtel Hammerer »), est un exemple du style « rococo strasbourgeois ».

  • Disposé en équerre autour d'une cour, il présente deux façades caractéristiques du XVIIIe siècle. Celle qui donne sur la rue des Couples comprend trois étages de huit travées, avec un portail d'honneur à droite. Le décor sculpté se concentre sur ce portail et sur les clés de cintre du premier étage par un motif rocaille.

    • Depuis 1927, les façades et les toitures sur rue et sur cour font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques.

    • Depuis 2000, le bâtiment accueille l'école primaire du collège épiscopal Saint-Étienne.

  • no 20 : Construit vers 1880, l'édifice est orné de cordons en grès à chaque niveau. Au premier étage, les linteaux des fenêtres sont décorés de têtes entourées de branches.

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  • La rue des Couples (en alsacien : Kuppelhofgass) est une rue de Strasbourg rattachée administrativement au quartier Bourse - Esplanade - Krutenau.

  • Elle va du no 2 du quai des Bateliers à la place des Orphelins.

    • Des plaques de rues bilingues, à la fois en français et en alsacien, ont été mises en place par la municipalité à partir de 1995. C'est le cas de la Kuppelhofgass.

    • À l'origine, il s'agit de l'une des nombreuses impasses du quartier qui permettaient d'accéder aux immeubles édifiés à proximité de la muraille lors de la seconde extension de l'enceinte de Strasbourg au XIIIe siècle.

    • En 1881, elle est prolongée en rue débouchant sur la place des Orphelins.

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Collège Episcopal Saint Etienne. Ecole Primaire 

9 rue des Couples

Architecte : Jean-Laurent Goetz

 

Ancien hôtel Hammerer dit " Cour des Couples ".

  • Ici était implanté le haras, municipal puis privé, qui depuis le XVIe siècle porte le nom de " Kuppelhof ". Le bâtiment sera acquis par Jean Hammerer, échevin à la tribu du Miroir en 1756.

  • A sa place le négociant construit autour d'une cour un hôtel en fer à cheval, encore dans le goût du rococo strasbourgeois (1760) et qui se trouvait à l' époque au 9 impasse des Couples.

  • Depuis 1946 le foyer Saint Joseph est propriétaire des lieux et de nombreux scolaires, étudiants, apprentis y avaient leur chambre.

  • Depuis 1998 l'édifice est occupé par l'école primaire du Collège Épiscopal Saint Etienne.

  • Une discrète extension a été réalisée dans la cour à droite du bâtiment XVIIIe en fer à cheval.

    • Ce nouveau bâtiment, sobre et de couleur sombre, accueille les classes de terminal du Collège Saint-Etienne, auparavant localisé dans le bâtiment historique rue Pierre Large.

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Place des Orphelins

 

  • Va de la Petite rue d'Austerlitz à la rue Sainte Madeleine.

  • La vieille poterne, Utentörlin, "petite porte d'Uton" (1228) a été démolie en 1779.

    • Le Fossé des Orphelins a été comblé en 1823.

  • Au nord de cette place tout en longueur, se trouve une ancienne manufacture de Tabacs, devenu après transformation en 1990 la Maison des Associations.

  • Place réaménagée il y a quelques années, partiellement piétonnière.

  • Dans sa partie sud une voie de circulation existait, à sens unique elle permettait l'accès de la place d'Austerlitz jusqu'à la rue des Orphelins.

  • Les travaux ont débuté vers mars 2013. La place a été inaugurée le 23/11/2013. Depuis la rénovation il n'y a plus de voitures stationnées sur cette place, ni de voie de circulation. Les travaux font suite à la rénovation de la place d'Austerlitz qui se sont achevés en 2012.

    • Notons qu'un bandeau retrace l'emplacement des anciens remparts du XIIe siècle.

    • Des cubes placés de façon aléatoire sur le sol, certains étant renversés, représentent la destruction de l'ancien mur d'enceinte situé à cet endroit.

    • Un bandeau au sol rappelle aussi l'existence du rempart au XIVe siècle, mais il est mal positionné à une extrémité de la place.

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Théatre Jeune Public

TJP Grande Scène 

7 rue des Balayeurs

  • Messieurs Bedicam, ferblantier lampiste et plombier, et Billo, menuisier, étaient propriétaires des lieux depuis au moins 1863.

    • Ils font appel en 1868 à l'entrepreneur du bâtiment F. Nigg, situé au n° 22, rue des Balayeurs, pour la construction de ce nouvel immeuble.

  • L'immeuble est de style néo-XVIIIe siècle avec une façade remarquable, le bâtiment abritait jusque vers 1930 au rez-de-chaussée une grande salle de spectacles, de concerts et de bals sous le nom de « Réunion des Arts ».

  • Le lieu était très fréquenté par les habitants du quartier (en majorité des ouvriers, artisans et commerçants) et par les militaires des nombreuses casernes situées à proximité (Esplanade et Citadelle)

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Histoire du bâtiment

  • De 1874 à 1877 l'Orchestre Municipal donne ses concerts dans cette salle qui offrait 1200 places, mais on lui reproche son éloignement du centre. En 1877 l'orchestre s'installe à l'Aubette.

  • En 1929, la salle est transformée en théâtre et cinéma « le Podium ».

  • Après une seconde transformation en 1935, le rez-de-chaussée de l’immeuble abrite alors le « Cinéma Brasserie Krutenau » jusqu’en 1951.

  • La salle contenait un bar et 500 chaises fixées au sol en guise de fauteuils. Des serveuses passaient pendant les films permettant aux spectateurs de continuer à consommer.

    • Les jeudi et dimanche étaient diffusés des films pour enfants.

    • Les autres étages de l’immeuble étaient loués, on y trouvait :

    • - un atelier de tricotage au premier étage

    • - un tailleur au deuxième étage

  • Dans les années 50, le cinéma changea plusieurs fois de propriétaire exploitant et de nom : cinéma « Rexy » puis « l’Etoile » enfin « l’Esplanade ».

    • Le cinéma a définitivement fermé en 1964 et l’immeuble fut dès lors désaffecté.

  • En 1970, la ville rachète le bâtiment et le mure suite à des dégradations et des cambriolages à répétition. La démolition semble alors imminente dans le cadre de l’opération immobilière « Rénovation de la Krutenau ».

    • Suite à la mobilisation des habitants et du CARDEK, nouvellement crée, contre ce projet et après maintes négociations, une décision de réhabilitation du bâtiment fut prise par la Ville.

  • Lors du conseil municipal du 30 juin 1980 est mis à l'ordre du jour un point « Création d’un Centre Régional pour le Jeune Public »5. Le programme de travaux prévoit :

    • au sous-sol, création de loges, salle de réunions, dépôts, sanitaires, locaux techniques, salles d’activités, sortie de secours ;

    • au rez-de-chaussée, une salle polyvalente pouvant être utilisée comme salle de spectacles frontale de 450 spectateurs, un hall d’entrée avec vestiaire et une cafétéria foyer ;

    • au premier étage, deux salles (90et 60 m2) pouvant être utilisées pour les réunions, expositions ou activités et la cabine technique de la grande salle ;

    • au deuxième étage, une série de neuf bureaux pouvant servir à des associations ;

    • au troisième étage, cinq bureaux pour associations du quartier avec rangement et sanitaires, et un logement de quatre pièces pour le concierge.

  • C’est sur les plans de MM. Sauer et Booss, respectivement architecte en chef et ingénieur principal de la CUS, que cet immeuble a retrouvé en 1982 son lustre d’antan et garde sa vocation artistique et théâtrale.

    • Le TJP y a installé sa « Grande Scène » sous l’enseigne de « Maison du Renard Prêchant « , appellation d’origine du bâtiment.

    • La façade du cinéma Podium sauvé in extremis par le maire de l'époque.6

    • On lit encore sur la façade, en lettres capitales, "Maison du Renard-Prêchant".

Le TJP aujourd’hui

  • En octobre 2009, le théâtre et ses dépendances : la scène, la salle et l’accueil des spectateurs, la régie, les ateliers ont été rénovés et modernisés, une mise aux normes de sécurité et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite ont été assurées.

  • Le nouveau projet du TJP, Centre Dramatique National d’Alsace- Strasbourg, place la question de la définition des arts de la marionnette au cœur de ses préoccupations. Il produit et accueille régulièrement « les Giboulées » dans le cadre d’une Biennale Internationale Corps- Objet- Image. Trente cinq compagnies sont accueillies pendant dix jours.

  • C’est aussi un théâtre de création qui par ses missions se doit d’interpeller et de rendre tangible le processus créatif.

    • Pour ce faire, outre la production et la diffusion de spectacles, une grande part de son activité est axée sur des temps d’élaboration et d’expérimentation.

    • Le TJP et ses 24 salariés assurent entre 150 et 200 représentations par an.

Source ARCHI WIKI

L’établissement de santé,

CENTRE MEDICAL ET DENTAIRE MGEN,

Situé à Strasbourg,

4 Place DU PONT AUX CHATS 

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  • Immeuble caractéristique des années 1960. Il a été construit par l'architecte Marcel Astorg.

  • La façade principale donne sur la place du Pont-aux-Chats, elle forme un angle tout en rondeur avec une placette située rue de Zurich.

    • Il abrite depuis 1964 sur trois étages et 2 000 m² le centre de santé de la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale).

Mur d'Enceinte Médiévale

Environ 1228 à 1250

 

  • L'enceinte médiévale qui enserrait la ville a disparu dans sa quasi totalité, sauf dans ce secteur. Il s'agit de fait du seul endroit de la ville où l'enceinte d'après 1200 est totalement conservée avec merlons et chemin de ronde.

  • Ce mur d'enceinte qui rejoignait les Ponts couverts, et dont il reste un linéaire d'environ 140 mètres a été construit entre 1228 et 1250 d'après des textes de l’époque2. Il a été rénové et surélevé à la Renaissance, époque à laquelle ont été réalisés les merlons en pointe visibles actuellement.

  • Un portail Renaissance (daté de 1576) allait ouvrir la place Sainte Madeleine sur la rue des Orphelins.

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PLACE SAINTE-MADELEINE
«grenier à grains »

 

  • Un couvent est construit de 1478 à 1482 sur ce site grâce à la générosité des Strasbourgeois: il accueille des prostituées repenties puis des jeunes filles patriciennes.

  • En 1904, la majeure partie du couvent et de ses jardins est détruite par un incendie. Reconstruite en 1912, l'église a toutefois conservé son chœur gothique présentant une peinture murale du XVe siècle.

  • En face de l'église, construit au XVIIe siècle, était destiné au stockage.

  • Menacé de destruction en 1950, il est aujourd'hui inscrit au titre des monuments historiques.

  • Devant le bâtiment, le jardin partagé de l'association AHBAK est un lieu de rencontre hebdomadaire pour le compostage de quartier.

  • L'école, bâtie entre 1867, est l'oeuvre de l'architecte municipal Jean-Geoffroy Conrath.

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L'arc surbaissé est sculpté de rosettes et repose sur des montants creusés de niches à coquille

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La Manufacture des Tabacs

Un éco-système innovant, créateur d'échanges et d'expérimentation

Un lieu unique et pluri-disciplinaire qui oeuvre pour les transitions

dans un esprit d'ouverture et de partage

  • Bienvenue dans un lieu exceptionnel où l’ouverture d’esprit et la créativité sont à l’honneur.

  • Pour les moments de détente et de convivialité, nous vous proposons des espaces dédiés à la vie et à la restauration. Venez découvrir une sélection de produits bio issus de l’agriculture locale.

  • Environnement propice à la réflexion et à l’inspiration, la manufacture de Strasbourg est conçue pour favoriser la formation et l’innovation. Nous avons à coeur de faire de notre espace un véritable marqueur de transition urbaine, écologique et de formation. Nous aspirons à rayonner dans la communauté et au-delà, en contribuant au développement durable et à l’évolution de notre société.

  • Enfin, nous sommes fiers de vous accueillir dans un lieu architectural unique, alliant confort, responsabilité et convivialité. Notre espace a été pensé pour offrir une expérience exceptionnelle à tous nos visiteurs, qu’ils soient ici pour travailler, se divertir, se restaurer ou se former.

La Manufacture des Tabacs

  • La manufacture des tabacs de Strasbourg est représentative du modèle de manufactures dit « Eugène Rolland » adopté dans toute la France de 1849 à 1902.

  • Eugène Rolland élabore un plan type pour les manufactures des tabacs, dont le prototype fut réalisé à Strasbourg. Ses principales caractéristiques sont une mécanisation accrue des activités – torréfaction, râpage mécanique –, dont les ateliers sont organisés sur cours et autour des chaufferies, dans une architecture solennelle, propre à marquer le rang d’établissement d’État. Rolland y réalise sa première invention, un torréfacteur à tabac. Les machines qu’il conçoit contribuent à placer la technique industrielle française des tabacs au premier rang mondial.

  • La manufacture est détruite par des bombardements en 1870 et 1918 et reconstruite à l’identique, et gravement endommagée lors du bombardement de Strasbourg par l’aviation alliée en septembre 1944.

  • Depuis 1945, elle produisait exclusivement des cigares, près de 50 % de la production de cigares français.

  • Devenue propriété, en 1999, du groupe Altadis, né de la fusion de la Société d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes (Seita) et de la société espagnole Tabacalera, la manufacture est rachetée en 2007 par Imperial Tobacco puis fermée l’année suivante.

    • À sa fermeture elle employait 227 salariés.

    • L'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis 2016.

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La rue est un terrain de jeu.

Ici, le kiosque place de Zürich

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Place de Zurich

 

  • Place devenue piétonne en 1999.

  • Lors de l'aménagement de la place en 1999 on a construit un faux ruisseau pour rappeler la présence d'un bras de rivière à cet endroit.(le passage du Rheingiessen jusqu'au XIXe siècle).

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La statue de la "baigneuse assise regardant une libellule" ou la "jeune fille à la libellule" a été réalisée par Thierry Delorme et offerte par la mécène Rina Gerner. Elle trône au bord du "Rheingiessen", un ancien méandre du Rhin reconstitué sur la place de Zurich..

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  • La façade de l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg — qui fait partie depuis 2011 de la Haute École des arts du Rhin (HEAR) — donne sur la rue de l'Académie.

  • Johann-Carl Ott (1846-1917[23]) et Édouard Roederer, qui ont construit ce bâtiment en 1892, ont fait le choix d'une architecture métallique d'inspiration industrielle.

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  • La Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) est née en janvier 2011 de la fusion de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (ESADS) et de l’École supérieure d’art de Mulhouse (Le Quai) et des enseignements supérieurs de la musique du conservatoire de Strasbourg, en un seul et même établissement d’enseignement supérieur artistique.

  • La HEAR prend sa source dans cet héritage pour développer une pédagogie riche d’hybridations et de connections au monde.

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Le Jardin botanique

  • Presque en face de l'école de l’Académie se trouvait jusqu’en 1870 le Jardin botanique de Strasbourg.

  • Créé en 1619 par le Sénat de la ville et le recteur de l’Université dans l’enceinte du couvent Saint-Nicolas aux Ondes, il était géré par les professeurs de l’École de médecine.

    • Un premier catalogue, répertoriant 1 600 variétés de plantes a été établi en 1619 par le professeur Mappus.

    • Plusieurs savants réputés dans le milieu de la botanique en Europe ont par la suite publié des catalogues et ont mis en œuvre les agrandissements successifs du jardin, tandis que les serres construites en 1638 furent rénovées en 1800.

    • En 1836, le Jardin Botanique contenait près de 6 000 espèces de plantes, bien que les variétés exotiques aient eu du mal à s’adapter.

    • Le jardin était financé par les étudiants et des donateurs, mais c’est surtout la Ville de Strasbourg qui en assurait les frais d’entretien.

    • À la Révolution, le jardin est rattaché à l’École de médecine et les Strasbourgeois sont très fiers de ce qu’ils appellent « de Doktersgarde », qui est parmi les plus anciens en Europe.

  • Pendant le bombardement de Strasbourg par les Prussiens en août 1870, le Jardin botanique servit à ensevelir les morts, car les différents cimetières, situés à l'extérieur de la ville, étaient alors inaccessibles.

    • C’est en mémoire de ces défunts, plus tard transférés dans leur cimetières respectifs, qu’un grand monument a été érigé en 1874[22] dans ce qui subsiste aujourd'hui du jardin botanique d'origine et qui se trouve actuellement devant le bâtiment principal de l’Ecole des Arts décoratifs.

  • Tout comme les facultés l'Académie, le jardin botanique fut transféré dans le grand campus créé par les autorités allemandes à l'arrière du Palais Universitaire, où il reste un lieu très apprécié des Strasbourgeois, et particulièrement des étudiants.

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Ecole ménagère

Architecte : Fritz BEBLO

  • L’enseignement ménager a pour but de préparer les jeunes filles à leur futur rôle de maîtresse de maison.

  • Avant de commencer cet apprentissage et pour en comprendre toute l’importance, il faut mesurer la grandeur de la tâche qui incombe naturellement à la femme, quelle que soit sa condition sociale.

  • La femme est l’âme du foyer : elle pourvoit aux besoins matériels de chacun en assurant la nourriture, le vêtement, le logement; elle crée l’atmosphère morale de la famille et contribue ainsi pour une large part à la santé et au bonheur de tous. Elle élève les enfants, surveille leur développement physique, forme leur esprit et dirige leur coeur pour en faire les hommes et les femmes de demain. A ce point de vue, son oeuvre s’étend hors du cadre familial et se répercute dans la société.

  • Cette noble tâche est difficile à remplir. 

    • Elle demande de solides qualités de coeur et d’esprit en même temps que de nombreuses aptitudes physiques. La femme est à la fois le cerveau qui dirige et la main qui exécute. Elle doit donc apprendre la science du ménage et acquérir de bonne heure les qualités nécessaires à l’organisation du travail.

    • Elle s’évitera ainsi les erreurs coûteuses, les fatigues inutiles, les déceptions cruelles. En mettant à profit ses connaissances et ses dispositions naturelles, elle deviendra la véritable gardienne du foyer.

La science de la maison, Cours d’enseignement ménager théorique et pratique,

Mme E. Compain, P.3, 1956

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Rue de l'Académie

 

  • Ce nom a été donné à la rue de l'Académie à cause de la présence des bâtiments de l’Académie, appellation que l’on donnait au XIXe siècle à l’Université.

    • Jusqu'au XVIIIe siècle la voie portait le nom de St. Niclausgasse, avant de prendre celui de Findelhausgasse (1770), « rue des Enfants trouvés » (1786, 1821). Avec un intermède au moment de la Révolution (« rue des Enfants de la Patrie » en 1794), elle prend son nom actuel, « rue de l'Académie », à partir de 1793, est renommée Akademie-Strasse en 1872 et 1940, avant de revenir à son nom français en 1918, puis à partir de 1945.

  • L’Académie royale, puis impériale

    • Après sa disparition durant la Révolution, l’enseignement supérieur, qui existait à Strasbourg depuis le XVIe siècle, fut installé en 1825 dans les vastes bâtiments qui avaient été construits en 1774 pour les Enfants Trouvés.

    • Ils étaient suffisamment grands pour abriter les différents instituts de l’Université : facultés de Médecine, de Sciences, de Lettres, de Droit, ainsi que de Théologie protestante.

    • Les guides de Strasbourg édités à l'époque donnent des détails sur les autres aménagements scientifiques : un musée d’anatomie, un deuxième de géologie, un troisième d’histoire naturelle, fondé par Herrmann.

    • Un observatoire fut même installé dans une tourelle. Dans les bâtiments se trouvaient aussi des bureaux, des logements, entre autres celui du recteur, dont Louis Pasteur a épousé l'une des filles durant son séjour à Strasbourg.

  • L'ancienne Académie de Strasbourg (1837)

    • En 1841 s'ajouta à l'ensemble l’École de Pharmacie, pour laquelle fut construit un nouveau bâtiment, actuellement occupé par une annexe de la Haute école des arts du Rhin.

    • Mais toutes ces facultés étaient fréquentées par bien peu d’étudiants : dix à vingt par section.

    • Ils étaient en majorité issus des pays d’Europe centrale et d'Europe du Nord : Autriche, Bohême, Pays rhénans, Suède, Danemark, Russie, Pologne.

    • Sous le Second Empire, leur nombre augmenta, peut-être grâce à la présence de professeurs de renom, comme Louis Pasteur ou encore Fustel de Coulanges, qui comptait trois cents auditeurs à ses cours d’histoire.

    • La Krutenau devint alors une sorte de « quartier latin».

    • La guerre de 1870, puis l’annexion de l’Alsace à l’Empire allemand vidèrent les bâtiments de la rue de l'Académie ;

      • l’Université déménagea au Palais Rohan, jusqu’au moment où l'occupant allemand construisit le Palais universitaire et le grand complexe des facultés qui lui fit suite.

      • Les écoles confessionnelles de la Krutenau, celle de Saint-Guillaume et celle de Sainte-Madeleine, furent réunies en 1894 dans les bâtiments sous l'appellation d'École de l'Académie.

  • Aujourd'hui, c'est le lycée professionnel J.F. Oberlin qui est installé dans ce grand ensemble, tandis que l'école maternelle de l'Académie se trouve un peu plus loin.

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HEAR et
Rue de l'Académie

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L’Hospice des enfants trouvés

  • La maison des orphelins installée dans le couvent de Saint-Guillaume étant devenu trop petite, la Ville a cédé en 1765 l'une de ses propriétés, située en face du couvent Saint-Nicolas-aux-Ondes, pour y installer l’Hospice des Enfants trouvés et abandonnés. Bâti sur les plans de Boudhors par l'ingénieur de la Ville Samuel Werner, à l'architecture caractéristique du XVIIIe siècle, et avec l’argent d’une loterie, ce grand bâtiment, sobre et de style classique, fut achevé en 1774.

  • Quarante pièces, réparties entre trois corps de logis, abritaient d'une part les enfants de moins de 7 ans qui étaient encore en nourrice, d'autre part ceux qui étaient âgés de 7 à 12 ans, ainsi que les services dévolus au fonctionnement de l'établissement.

    • Les décès étaient nombreux : 50% des enfants mourraient avant l'âge d'un an, 20% avant l’âge de 20 ans, les causes de la mort étant surtout la syphilis — transmise par les parents — et la gale.

    • Il s'agissait essentiellement des enfants illégitimes d’étrangers à la cité, essentiellement ceux des militaires, souvent cantonnés chez l’habitant.

    • Les enfants abandonnés étaient exposés sous les porches des églises, sous les portes de la ville et à la Krutenau, près de l'hospice, dans ce qui s'appelait alors « rue des Enfants Trouvés».

  • De 5 à 20 religieuses étaient actives dans l'établissement, que l'on pouvait considérer comme une sorte de pensionnat, catholique puisque fondé par la royauté. Le déficit permanent de l’institution était comblé par les caisses de la Ville.

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  • Cité Administrative Gaujot (1945)

    • Ancien hôpital militaire, cité administrative: façades et toitures du pavillon d'entrée; façades sur la cour des bâtiments nord et sud et du pavillon de l'horloge (inscrit sur l' inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 12/10/1929)

    • Rue de l' Arsenal se trouvait la façade du bâtiment central du parc d' artillerie, élément sculpté (inscrit sur l' inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 12/10/1929) se trouve au Quartier Chassepot à Gresswiller

  • Les bâtiments abritent la Cité Administrative depuis 1945.

    • L'ancien hôpital militaire a été transféré en 1946 au quartier Lyautey, route du Neuhof

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Le balcon est lui même orné de deux statues, appelé  "La famille",

l'une féminine représentant une mère portant son enfant,

et à l'opposé un homme, représentant un travailleur.

Les deux statues sont l'oeuvre d'Alfred Marzolff

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Ancienne Caisse d'Assurance Maladie  

Date : 1912 à 1914

Architecte :Gustave Oberthur    Sculpteur :Alfred Marzolff

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  • Le CEAAC est une association née en 1987 de la volonté commune des assemblées élues d’Alsace d’affirmer la présence et de contribuer au développement de l’art d’aujourd’hui dans cette région.
    Ses actions s’inscrivent dans une triple perspective :

  • Accroître la connaissance et la diffusion de la création contemporaine auprès d’un large public, y compris du plus jeune par un accompagnement pédagogique grâce à l’installation de sculptures monumentales dans l’espace public, la production d’expositions dans son centre d’art, le conseil artistique auprès des collectivités locales.

  • Apporter un soutien aux artistes de la Région par la mise à disposition d’ateliers, la remise de prix, l’attribution de bourses pour des projets artistiques spécifiques.

  • Favoriser les échanges internationaux par le biais de résidences et d’expositions.

Centre européen d'actions artistiques contemporaines (CEAAC)

7 rue de l'Abreuvoir 67000 Strasbourg

  • Accès

    • Tram C ou E - arrêt Université

    • Bus 15 ou 30 - arrêt Cité Administrative

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  • L'entreprise Neunreiter a été fondée en 1865 par la tout juste veuve Salomé Neunreiter (1840-1927). La société est spécialisée dans le commerce de gros et de détail. Son champ d'activité est l'art de la table.

  • Elle est implantée depuis 1878 à cet emplacement à la Krutenau entre la rue Fritz et la rue de l'Abreuvoir (Tränkgasse). A cette époque, cette parcelle était située tout près des terrains militaires de la Citadelle. Elle construira en quelques années un véritable complexe avec magasins, entrepôts et logements.

  • Au tournant du XXème, elle est l'une des entreprises les plus florissantes de son secteur.

  • En 1895, elle participe à l'exposition industrielle et artisanale de Strasbourg.

  • En 1898/1899, la direction revient au fils de Salomé, Eugène Neunreiter (1866/1921). C'est à ce moment la que la société se dote d'un nouvel espace-boutique.

  • Elle commercialise dans son magasin, porcelaines, faïences, poteries, verreries, cristaux, articles de ménage et luminaires.

  • Depuis 1995 l'adresse est occupée par le CEAAC, espace dédié à l'art contemporain 

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  • Le quartier Suisse possède un grand nombre de bâtiments construits dans les années 1930 représentatif du mouvement moderne, du style Art déco et du style Paquebot.

  • Les architectes ayant construit dans ces styles, dans ce secteur, sont, classé par nombre de productions connues, 

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  • Invité par le CEAAC dans le cadre d’une résidence « Mission de territoire – arts visuels » soutenue par la Région Grand Est de 2023 à 2025, le Duo -Y- s’est intéressé aux sources votives et hauts lieux telluriques alsaciens, vosgiens et mosellans.

  • Pendant deux ans, à la faveur de plusieurs séjours de longue durée et guidées par une communauté de sourciers et passeurs de feu, les deux artistes ont circulé sur le territoire régional depuis Strasbourg et Meisenthal et envisagé les différentes strates – géologiques, historiques, énergétiques ou encore symboliques – qui font d’un site spécifique un lieu de pèlerinage, de dévotion ou de soin miraculeux.

  • L’exposition Mirage cristallise cette recherche, dont l’enjeu a été de donner une matérialité aux pratiques spirituelles du territoire avec le concours de nombreux·ses « artisans de l’invisible », afin de transformer le CEAAC en un lieu d’expériences somatiques, magiques ou esthétiques.

  • Tirant son nom de l’idéogramme du bâton de sourcier, -Y- est un duo d’artistes-chercheurs basques composé de Julie Laymond (née en 1978, vit et travaille à Pau) et d’Ilazki de Portuondo (née en 1988, vit et travaille à Mexico). Le Duo -Y- explore la relation entre l’art contemporain et les pratiques séculaires de magie pour imaginer et donner forme à des récits occultés de l’histoire écrite.

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Ferdinand Kalweit

(Source Archi Wiki)

  • Architecte, à qui l'on doit une importante production renommée à Strasbourg.

  • Il est né à Sarrebourg le 7.4.1875 de père russe.

  • Sa famille quitte la Moselle et va à Berlin en 1885.

  • Treize ans plus tard, il revient à Strasbourg. Il a sans doute fait ses études à Berlin.

  • En 1913, il quitte Strasbourg pour Dusseldorf.

  • Il commence sa carrière strasbourgeoise par le ;

    • 176 route des Romains (1899), dans le style néo-Renaissance à la mode,

    • construit aussi lors de la même année 1899

      • les n° 19, rue Vauban,

      • le n° 15, rue Baldung Grien.

    • Certains de ses immeubles sont tributaires du "Jugendstil",

      • comme le n° 50, rue de Zurich (1901),

      • le n° 32, rue Herder (1902),

      • le n° 11, avenue des Vosges (1902).

    • D'autres réalisations ressortissent à l'éclectisme, comme le :

      • n° 19, rue Vauban (1899), 

      • les n° 20, 22 et 24, avenue de la Marseillaise (1902),

      • le n° 6, rue Oberlin (1903),

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Le quartier suisse

 

  • Le quartier Suisse est délimité au nord par la place d'Austerlitz, la rue des Orphelins et la place de Zurich. A l'est par la rue du Saint-Gothard, la rue de Lucerne. Au sud par la rue de Lausanne et le quai du Général Koenig. Enfin, à l'ouest par la rue de la Brigade Alsace Lorraine.

  • Ce secteur se recoupe également à l'ouest avec le quartier de la Bourse concentré autour de la place du Maréchal de Lattre de Tassigny (plus connu sous le nom de "place de la Bourse").

    • Le quartier Suisse a été surnommé ainsi en raison du grand nombre de rues portant des noms de lieux situés en Suisse.

    • On trouve ainsi les rues de Berne, de Bienne, de Lausanne, de Genève, de Soleure, de Schaffhousede LucerneSaint-Gothard et la place de Zurich.

    • Bien que les îlots n'aient été construits qu'après 1918, en raison de la guerre, les noms de rues été déjà dénommées avant 1914.

    • L'hommage à la Suisse rappelle aussi l'amitié historique avec la confédération helvétique, évoqué par la Fontaine des Zurichois dans le quartier de la Krutenau à proximité.

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Résidence Soleure 8

8 rue de Soleure  67000 Strasbourg

03 88 36 15 28    areta.maris@amitel.eu

Tram : stations Porte de l’Hôpital et Étoile Bourse

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  • 6 rue de Berne 

  • Date : 1936 à 1937

  • Architecte : Eugène Rohmer

  • Ingénieur :

    • Roger Emery

    • Othon Ortscheidt

  • Entrepreneur :

    • Barthelmebs Frères & Feltz

  • 7 rue de Berne 

  • Date : 1934 à 1935

  • Architecte : Tim Helmlinger

  • Entrepreneur : J. Nuss

  • Verrier d'art :Ott Frères

  • Le quartier Suisse possède un grand nombre de bâtiments construits dans les années 1930 représentatif du mouvement moderne, du style Art déco et du style Paquebot.

  • Les architectes ayant construit dans ces styles, dans ce secteur, sont, classé par nombre de productions connues, Eugène Rohmer, Victor Hommes, Tim Helmlinger, Adolphe Schulé.

  • Les travaux de construction du nouveau planétarium de l’Université de Strasbourg ont démarré en septembre 2020.

  • Seule université française à exploiter ce type d’équipement, l’Université de Strasbourg est le maître d’ouvrage de ces travaux financés par l’État, l’Union européenne et l’Eurométropole de Strasbourg.

  • S’inscrivant dans le vaste programme de l’opération Campus, ce projet comprend :

    • l’accueil général du Jardin des sciences, service de l’université dédié au partage des savoirs avec les publics,

    • la nouvelle salle du planétarium

    • l’aménagement d’un jardin ouvert au public. 

Ce nouveau planétarium a pour objectif :

la sensibilisation des publics à l’astronomie et à l’espace,

l’éducation des publics scolaires à la démarche scientifique.

  • Émergeant de la verdure du Jardin des Sciences, entre les Instituts de Zoologie et de Géologie, le planétarium est à la fois tourné vers le ciel par la géométrie de ses lignes et solidement ancré au sol par son bardage en bois brûlé évoquant la terre. Le bâtiment est composé de deux volumes, avec chacun leur fonction : un cône tronqué qui abrite la salle de projection de 138 places et un volume cylindrique, destiné à l’accueil et aux services du Jardin des Sciences.

  • Dédié à la diffusion de la culture scientifique au sein de l’université, le Jardin des Sciences a été remodelé simultanément à la construction du planétarium, donnant une visibilité nouvelle à ses différents espaces pédagogiques en plein air.

Pour les passants, le disque métallique du cône fait signe et réagit aux couleurs changeantes du ciel ; pour les riverains qui surplombent le site, la cinquième façade du planétarium évoque un instrument astronnomique posé dans un jardin FRENAK et JULLIEN architectes

Pendant la période scolaire :
Mercredi : de 8h45 à 12h30 et de 13h30 à 18h15
Samedi : de 13h30 à 18h15
Dimanche : de 10h30 à 12h15 et de 13h30 à 18h15

Pendant les vacances scolaires :
Du mardi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Le jardin du Planétarium

  • Le jardin est conçu comme une succession de milieux végétaux, du sous-bois ombragé au nord et autour du bâtiment d'accueil aux espaces plus ouverts de pelouse et de prairies ponctuée d'arbres au sud.

    • En complément des beaux arbres existants conservés (hêtre, pourpre, magnolia, tilleuls) des arbres de hauts jets (chênes, plaqueminiers, févriers, gainiers, sophotas) et des cépées à fleurs sont plantés.

    • Ils composent une ambiance forestière aux couleurs automnales marquées, en écho à la diversité du jardin botanique tout proche.

  • Une strate arburtisve complète cet étagement.

    • Au sud une longue noue plantée permet la régulation des eaux pluviales et enrichit encore la gamme de milieux.

    • En ponctuation, 8 jardins à vocation pédagogique, présenteront des cortèges végétaux et paillage minéraux variés en clin d'oeil aux bâtiments de zoologie, géologie et botanique tout proche et en référence aux 8 planètes du système solaire.

Le bois brûlé

 

  • Cette technique Shou-sugi-ban ou Yakisugi, d’origine japonaise, permet de protéger naturellement les bois de bardage par carbonisation.

    • En brûlant les lames de bois en surface, on leur permet d’accéder à une protection optimale pouvant aller jusqu’à 80 ans d’après les spécialistes.

    • En effet, la pellicule de bois carbonisé va créer une protection contre les UV, (principale source de vieillissement du bois) les intempéries et les insectes comme le ferait une bonne peinture naturelle suédoise par exemple. 

  • La technique

    • Traditionnellement, c’est le cédre (Sugi) que l’on protège de cette façon mais tous les bois de pin se prêtent parfaitement à cette méthode.

    • Originellement, on préconise de lier ensemble trois planches en une sorte de long triangle que l’on place debout et dans lequel on insère du feu ; pour de petites séries, on peut créer un grand lit de braises dans lequel on couchera des planches 2 par 2.

    • On peut aussi simplement utiliser un chalumeau.

    • On compte une dizaine de minutes par planche pour la brûler.

    • Ensuite, il faut gratter les résidus de charbon avec une brosse (se protéger avec un masque), arroser avec de l’eau, laisser bien sécher et enfin enduire généreusement avec de l’huile de lin pour parfaire la finition.

    • Une suite d’opérations assez longues mais qui garantit un traitement du bois parfaitement naturel et durable.

  • Les deux corps de bâtiment, le planétarium et l’accueil du Jardin des Sciences, sont faits d’ingrédients communs mais organisés de façon opposée.

  • Le planétarium, introverti, est vide sur son pourtour (galerie d’accès à la salle) et plein en son centre (la salle) tandis que l’accueil, largement ouvert sur le jardin, est vide en son centre (le hall) et cerné d’une couronne bâtie (les services).

  • L’un est lumineux et s’ouvre sur le ciel tandis que l’autre est plongé dans l’obscurité, pour fabriquer le ciel artificiel du théâtre cosmique.                                                                                                               FRENAK + JULLIEN ARCHITECTES

  • S’ils partagent la même exigence de qualité environnementale, notamment à travers la compacité des volumes, le soin apporté à limiter les déperditions thermiques et la forte utilisation du bois, les deux corps de bâtiments du planétarium ont chacun leur système constructif.

    • Reposant sur un socle en béton, la salle de projection est constituée d’un dôme métallique incliné, surmonté d’une charpente en bois lamellé formant le cône tronqué et recouverte d’un revêtement aluminum.

    • Les murs sont en panneaux CLT.

    • Étant donné l’emboîtement des volumes (cône, dôme, écran suspendu) et la précision attendue pour la suspension de l’écran, le dôme en métal a été monté avant de réaliser le clos couvert avec la charpente.

  • La salle d’accueil, qui comprend un espace périscolaire, des bureaux, une boutique et une cafétéria, est, elle, en murs à ossature bois.

    • Elle est surmontée d’une toiture à verrière zénithale formant un cadran solaire.

  • Les deux bâtiments sont isolés par l’extérieur et revêtus d’un bardage en douglas brûlé, issu des forêts du Grand Est.

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Une longue noue plantée permet la régulation des eaux pluviales et enrichit encore la gamme de mileux

  • Au milieu des instituts de Zoologie et de Géologie, le planétarium se compose de deux éléments distincts, chacun doté de sa propre personnalité architecturale.

    • Un cône tronqué abrite la salle de projection, tandis qu’un volume cylindrique accueille le hall du Jardin des sciences et les services associés. Cette dualité crée un contraste visuel et symbolique intéressant : le cône tronqué pointe vers le ciel, exprimant la quête inlassable de l’humanité pour comprendre l’univers, tandis que le hall d’accueil, ouvert et lumineux, renvoie aux multiples activités du Jardin des sciences.

    • L’architecture du bâtiment est inspirée par les bâtiments-machines du XIXe siècle présents sur le site, rappelant les observatoires et les instruments de mesure astronomique, tels que l’astrolabe.

      • Pour les passants, le disque métallique du cône s’anime en réagissant aux couleurs changeantes du ciel. Pour les spectateurs assis à l’étage supérieur, le bâtiment ressemble à un instrument astronomique posé au milieu d’un jardin.

  • La dualité des éléments architecturaux se poursuit à l’intérieur du bâtiment.

    • Le planétarium est un espace introverti, avec une galerie d’accès vide entourant la salle de projection centrale.

    • En revanche, le hall d’accueil est vaste, ouvert et lumineux, favorisant la connexion avec les autres sites gérés par le Jardin des sciences. Cette disposition crée une interaction intéressante entre le hall d’accueil, avec ses espaces communs ouverts sur le jardin, et le planétarium, avec sa salle de projection intime où se joue le théâtre cosmique.

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MATHIEU HOLDRINET

La conviction première de l’agence est de veiller au mètre de qualité : m+. Notre engagement est d’assurer la pérennité de notre réponse à l’échelle urbaine et architecturale. L’accent est mis sur la pertinence de l’insertion urbaine et la qualité constructive de chaque projet avec une appétence pour la construction en ossature bois.

9 Passage de la Gosseline
67100 Strasbourg

Un immense merci
pour cette visite passionnante

Avec le Planétarium du Jardin des sciences, vivez un moment d’émerveillement et de découverte autour des planètes, étoiles et galaxies. Avec un écran de 15 mètres de diamètre incliné à 18°, une projection à 360° et un simulateur astronomique, cette salle de spectacle vous permet d’expérimenter une véritable immersion dans l’espace et de mieux le comprendre. Prise de hauteur, émotion et déconnexion garanties !

La salle du Planétarium :

une mise en condition progressive pour une immersion complète

Pour rejoindre la salle du Planétarium, la galerie circulaire en pente légère qui se glisse entre l'hémisphère etla face intérieure du cône offre une expérience spatiale, un parcours initiatique qui fait entrer progressivement le spectateur dans une atmosphère plus sombre après la clarté du hall; La lumière qui faiblit à mesure que le public s'approche de la salle d'attente, dernière étape avant le spectacle

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Rencontre avec une habitante d’un appartement Art Nouveau, avec éléments de décors d'origine

Samedi 22 février à 15 heures au 15 rue Charles Grad, à Strasbourg

Rendez-vous au pied de l’immeuble où commencera la visite

 

Françoise Laroche et son frère Didier, tous deux architectes de formation, nous montreront quelques éléments typiques de ce style,essentiellement les très beaux vitraux de l’oriel, les boîtes aux lettres préservées de haute lutte, les plans de l'immeuble ainsi qu’une étonnante collection de papiers peints d’origine !

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  • Le 15 rue Charles Grad, 67000 Strasbourg est un immeuble de 5 étages construit en 1900 sur un terrain de 270 m².

  • Lors de la construction, il n'y avait pas de garage ou d'ascenseur dans le quartier.

  • La station la plus proche du 15 rue Charles Grad est à 323 mètres

    • il s'agit de la station "Lycée Kléber".

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  • Différents motifs sculptés entourent les fenêtres, inspirés de la Renaissance et du XVIIIe siècle.

  • L'angle présente un oriel à 3 étages se terminant par un balcon surmonté d'un pignon avec lucarne.

  • Les baies de l'oriel sont décorées de vitraux aux lignes Art Nouveau.

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Les façades du quartier

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Merci
Françoise LAROCHE pour cette visite intéressante
et chaleureuse

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Françoise Laroche-Traunecker

Paru le 21 janvier 2021Etude (broché)

Le sanctuaire osirien de Douch

Travaux de l'Ifao dans le secteur du temple en pierre  (1976-1994

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Une étude minutieuse des édifices bien conservés du sanctuaire osirien de Douch, complétée par des datations radiocarbone, permet de reconstituer ses états successifs de l'époque perse jusqu'au Bas-Empire romain.
Dans cette publication, les études sur l'architecture et la construction des édifices, souvent bien conservés, tiennent une large place. Les datations de murs en brique par radiocarbone ont permis de restituer les états successifs du sanctuaire. L'illustration, étroitement liée au texte et principalement inédite,...

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8 couches de papier peint depuis 1904

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Adresse du siège :

Association Archi-Strasbourg

26 rue Gratien

67200 Strasbourg

Assemblée générale ordinaire

Vendredi 17 janvier 2025 - 18h30

L’AG se déroulera au Foyer de l’Étudiant Catholique (FEC)

17 place Saint-Etienne 67000 Strasbourg

 

Ordre du jour

1. Bilan du travail effectué et des événements qui se sont déroulés sur  2023 - 2024

2. Rapport du trésorier

3. Rapport des vérificateurs aux comptes

4. Quitus de gestion

5. Fixation du montant de la cotisation

6. Budget 2024-2025

7. Divers / Questions

8. Présentation des derniers développements du site

  • L'AG sera suivie du verre de l’amitié.

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Le but de l'association est de mieux faire connaître les bâtiments et lieux urbains auprès des élus et institutions, des médias et du grand public, en s’appuyant notamment sur le site.

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  • Mécènes à partir de 100 euros nom, logo et lien sur le site de la société 

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