Parc de l'Orangerie
Du XVIIIe siècle à nos jours, le parc de l'Orangerie demeure la promenade favorite des strasbourgeois, séduits par son pittoresque parc à l'anglaise complété d'un zoo très populaire (fermé en 2022, par la mairie écologiste qui attache plus d'importance au "bien-être" des animaux qu'au bonheur des jeunes enfants émerveillés qui découvraient des animaux) et d'un bowling (fermé depuis fin 2022 et qui ouvrira, espérons-le, au cours de l'année 2025).
Le bowling passera de 24 à 32 pistes pour pouvoir acceuillir des compétitions internationales.
Sous l'influence de deux maires ouverts aux influences d'Outre-Manche, Jean Frédéric de Turckheim puis Georges Frédéric Schutzenberger, le site prend des allures de jardin paysager romantique à l'anglaise par la création d'allées sinueuses autour de plantations savamment "désordonnées", à l'image de la nature elle-même.
L'exposition d'Industrie et d'artisanat qui se tient à l'Orangerie en 1895 occasionne un doublement de la superficie du parc qui est progressivement meublé de pittoresques maisons à colombage -le Buerehiesel-, de folies -comme le temple de l'Amour-, de pièces d'eau, ponts, fontaines.
Deux statues, sont à signaler : la traditionnelle Gaenseliesel, et le poétique Puits voleur installé par Patrick Bailly-Maître-Grand en 1994
Des générations entières ont découvert les animaux
(oiseaux, pans, ...) au Zoo de l'orangerie.
Les écologistes en ont décidé autrement
(juillet 2024)
Un refuge pour la faune en détresse, un centre d’éthologie, des animations d’initiation et d’éducation à la nature et l’environnement investissent peu à peu l’ancien zoo.
Un groupement d’associations, fédérées autour de Strasbourg initiation nature environnement (Sine), est lauréat de l’appel à projet lancé par la municipalité. Alsace Nature, Ethosph’R, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le Groupe d’études et de protection des mammifères d’Alsace (GEPMA) investiront peu à peu les différents bâtiments de l’ancien zoo et le parc. Un ensemble d’animations, d’initiations et de conférences sont proposées par les associations dès cet été pour éduquer à la nature et faire découvrir la faune et la flore qui peuplent le parc de l’Orangerie.
Observer les animaux
Au sein de la mini-ferme, un centre d’éthologie s’installera rapidement. Les locaux de 320 m² et la cour de 800 m² deviendront le lieu de vie d’animaux de laboratoire qui viendront y prendre leur retraite. “L’idée n’est pas de les toucher, les nourrir ou les menacer, mais de comprendre leur comportement”, annonce Odile Petit, présidente de l’association Ethosph’R. De légers aménagements seront effectués, notamment pour enherber la cour et arranger le poulailler, et le centre sera opérationnel courant 2025. Lapins, poules, cochons évolueront dans la cour, cochons d’inde et rats seront à l’intérieur. “Ici les gens seront au milieu des animaux, précise Odile Petit. On les invitera à mettre les mains dans le cambouis et à participer à l’observation des animaux.” Des cafés étho’ seront aussi proposés pour répondre aux questions du public sur le comportement de leurs animaux.
Aider la faune en détresse
À plus long terme, un refuge pour la faune en détresse, géré par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), s’installera dans le parc. Le chantier s’annonce long et ne devrait pas aboutir avant 2027 en raison du classement aux monuments historiques des bâtiments. Dans l’intervalle, la LPO installera un point relais dans l’enceinte du parc. “Les personnes qui découvrent un animal blessé ou un oiseau tombé du nid pourront le déposer ici et tous les jours il y aura un transfert vers le centre de Rosenwiller”, explique Yves Muller président de la LPO Alsace.
Autre lauréat, la Fondation pour les ours proposera des animations sur les animaux sauvages et leur protection. La fondation allemande à but non lucratif gère un sanctuaire où avaient été accueillis en 2017 les deux lynx de l’ancien zoo de l’Orangerie.
Octobre 2024
Une page se tourne,
le bowling et le restaurant de l'orangerie sont détruits
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La mue du parc de l’Orangerie franchit une nouvelle étape avec le début de la démolition de son bowling (octobre 2024). Fermé depuis décembre 2022, le bâtiment désormais désamianté devrait être reconstruit pour l’automne prochain. La démolition se poursuit jusqu‘à fin novembre.
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L’étape suivante, le terrassement, devrait s’étendre sur un mois.
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Théo prévoit l’intervention de « 1 000 camions de terre » selon les estimations préalables pour environ 7 000 m3 de débris à extraire.
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Cette première étape est cruciale pour garantir une ouverture en octobre 2025. Si tout se passe bien, tout devrait s’enchaîner rapidement pour livrer un « bâtiment clos et couvert en avril prochain », selon Arnaud Meyer, gérant du bowling avec son père Richard.
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Le projet d’Arnaud et Richard Meyer prévoit un tel lieu de restauration en plus des huit pistes de bowling supplémentaires.
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Le projet de démolition-reconstruction devrait augmenter le nombre de pistes de bowling, qui passera de 24 à 32, et prévoit de recréer la salle de restaurant. La terrasse sera revisitée en jardin d’hiver avec patio pour un coût total de 8 à 10 millions d’euros.
Les enjeux du patrimoine remarquable
Le Parc de l'orangerie dans son ensemble et le bâtiment de l'ancien zoo, sont inscrits aux Monuments Historiques de France depuis 1993.
Conformément à l'avis des Architectes de's Bâtiments de France et de la Consevation Régionales des Monuments Historiques, le bâtiment principal de 1903, la maison construite en 1908 ainsi que la volière historique en fers incurvés seront conservés.
Les travaux nécessaires à la réhabilitation des lieux seront pensés pour valoriser ce patrimoine protégé.
La maison au bord du lac
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Le soubassement sera purgé des joints ciments qui nuisent à la conservation de la pierre, les éléments de pierre manquants seront restitués et les pierres existantes dont l'état de conservation le permettra seront conservées et rejointayées.
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L'ensemble des bois de l'auvent sera décapé par aérogommage. Un traitement des bois sera à prévoir, car il semble qu'il y ait présence de larves à insectes xylophages.
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Suite aux sondages réalisés en mai 2022, il s'avère que la structure en bois est pourrie. il est donc proposé un démontage complet jusqu'au niveau du soubassement du bâtiment (avec conservation de l'auvent). Les pièces de bois pouvant être conservées le seront et et seront reposées à leur emplacement d'origine, traitées et remises en peinture. Les pièces neuves serontréalisées en restitution. L'ensemble des bois seront ensuite repeints, d'après les photographies anciennes, les teintes n'ont pas évoluées dans le temps. Ce point sera cependant vérifié par analyse statigraphique des différentes couches de peinture. Les maçonneries entre pan de bois seront remontées avec un matériau suimilaire.
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Les fenêtres actuellement en simple vitrage seront remplacées par des fenêtres esthtiquement similaires en bois, mais avec double vitrage.
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Les barreaux extéieurs qui n'existaient pas initialement seront déposés.
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Il sera mis en oeuvre un enduit traditionnel à la chaux en 3 passes. Un lait de chaux sera mis en oeuvre sur l'ensemble pour obtenir une teinte blanche telle qu'existante aujourd'hui et telle qu'initialement existante également
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La couverture existante sera complètement déposée. Une couverture en ardoise pose Schuppen sera mise en oeuvre en remplacement, comprenant la mise en oeuvre d'un écran sous toiture, en raison de la faible pente de la toiture.
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Après découverture, la charpente sera déposée, les pièces défaillantes seront restituées à neuf. Les pièces de bois seront stockées pour être reposées après restauration des murs.
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La gouttière plate et la descente d'eau pluviale seront remplacées pour des raisons d'usage, à la demande de la maîtrise d'ouvrage. La quantité actuellement existante en zinguerie sera réduite.
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La porte d'accès au bâtiment sera remise en peinture et sa poignée sera déposée et remplacée par une poignée dont l'esthétique se rapprochera de l'esthétique néo-rurale du kiosque.
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Aménagement extérieur :
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réalisation d'un passe-pieds en pavés et restitution des espaces extérieurs proches après travaux.
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il pourrait être envisagé la plantation d'une haie basse vers l'arrière du bâtiment afin de limiter les possibilités d'escalade de la toiture dans sa partie basse.
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L'intérieur du bâtiment peut être traité de deux manières :
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isolation + habillage en placo-plâtre + mise en peinture
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isolation en béton de chaux-chanvre + mise en oeuvre d'un enduit à la chaux.
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le revêtement de sol existant sera remplacé lors des travaux.
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l'électricité sera remise entièrement à neuf.
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Nouveau lieu de vie de 6.500 m2 des chèvres de Crète
dans leur structure d'accueil.
Ancien enclos de 500 m2
des chèvres de Crète au Zoo de l'Orangerie
Juin 2024
Mai 2024
Photos faites avec SAMSUNG GALAXY S24 ULTRA
Cette ferme alsacienne a pan de bois a été construite vers 1660... à Molsheim ! Elle est démontée et réimplantée dans le parc à l’occasion de l’exposition industrielle de 1895.
Le bâtiment, qui abrite aujourd’hui un restaurant gastronomique, est l’un des derniers témoignages de cette exposition historique.
Dans la continuité de la grande allée Le Nôtre se déploie le principal édifice du parc, le Pavillon Joséphine. Cet élégant bâtiment de style classique est construit en 1807, sur les plans de Valentin Boudhors, pour abriter une précieuse collection d’orangers (qui a donné son nom au parc). Il est dédié à l’impératrice Joséphine de Beauharnais, femme de Napoléon Bonaparte, qui séjourna régulièrement à Strasbourg.
Le parc de l'Orangerie est largement agrandi pendant la période allemande, à l'occasion de l'exposition industrielle et artisanale de Strasbourg de 1895. C'est à cette époque que le lac artificiel et sa cascade sont creusés. Le parc est intégré dans la Neustadt.
Fontaine à deux vasques circulaires superposées,
située à l'extrémité de la charmille.
Hiver 2023
Nouvel An 2023
La Gänseliesel littéralement: « Lison aux oies » est une figure de sculpture thématisée dans les pays germanophones. Elle représente une fillette ou une jeune fille accompagnée d'oies qu'elle amène au marché ou à la mare.
Automne 2022
Le Pavillon Joséphine
En complément d'un parc d'allées classiques à la française dessiné en 1692, l'architecte Valentin Boudhors élève le bâtiment de l'Orangerie entre 1804 et 1807.
Il s'agissait pour la Ville d'abriter dignement l'important reliquat de la collection d'orangers réunie par le comte Jean-Régnier III de Hanau-Lichtenberg pour l'agrément des fameux jardins attenants à son château de Bouxwiller, plantes exotiques confisquée par la Convention en 1793.
En souvenir des séjours de l'impératrice Joséphine de Beauharnais à Strasbourg, on donna son nom à l'Orangerie.
Eté 2022
Le Buerehiesel
Vieille maison alsacienne construite en 1607 à Molsheim, la bâtisse fut amenée pièce par pièce dans le parc pour l’Exposition industrielle internationale de 1895 avec son potager et sa gloriette.
La partie la plus ancienne du bâtiment est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques. Le Buerehiesel signifie littéralement « la maisonnette des paysans ». Pour autant, le Buerehiesel n’a jamais été une ferme mais une épicerie du centre ville !